Notre mission
J’ai un ami apiculteur qui s’est récemment trouvé nez à nez avec ce qu’il croyait être des abeilles hostiles en train d’essaimer. Les abeilles se tenaient sur la paroi extérieure de leur ruche – une structure de bois dans laquelle elles vivaient. Mon ami croyait qu’un essaim allait bientôt se former, mais en y regardant de plus près, il a compris que les abeilles étaient sorties de la ruche parce qu’elle était devenue trop chaude en raison de la chaleur du jour. Les abeilles n’étaient pas hostiles. Elles se laissaient rafraîchir par la brise du jour.
La véranda
Dans certaines collines du centre‑sud des États-Unis, la plus grande partie de la vie se déroule sur la véranda. Les voisins arrêtent à l’improviste prendre un verre de thé sucré ou une tasse de café. Pas besoin d’être invité.
Tempêtes à l’horizon
Notre fils, Josh, est pêcheur de saumon commercial à Kodiak, en Alaska. Il y a un certain temps, il m’a envoyé une photo qu’il avait prise d’un minuscule bateau précédant le sien de quelques centaines de mètres dans un passage étroit. Des nuages menaçants annonçaient une tempête à l’horizon. Par contre, un arc‑en‑ciel, signe de la providence et des soins bienveillants de Dieu, se déployait d’un côté du passage à l’autre, encerclant ainsi le petit bateau.
La crainte de Pâques
Lorsque j’étais enfant, le dimanche de Pâques représentait un jour de joie et de célébrations. L’adoration fervente à l’église et le repas somptueux à la maison rendaient ce jour très heureux. Ces derniers temps, je me suis cependant mis à réfléchir au fait qu’au départ, le dimanche de la résurrection a suscité une émotion très différente : la peur.
Profondément aimés
Il y a longtemps, j’avais un bureau à Boston d’où je pouvais voir le Granary Burying Ground, où un grand nombre d’illustres héros américains ont été inhumés. On peut y trouver la pierre tombale de John Hancock et celle de Samuel Adams, deux signataires de la Déclaration d’indépendance, et à quelques mètres d’elles se trouve l’épitaphe de Paul Revere.
Les gens peu importants
Dans son livre Simply Jesus (Simplement Jésus), le théologien N. T. Wright a écrit : « Lorsque Dieu accomplit de grandes choses, les gens peu importants en font aussi partie. » À ce sujet, l’un de mes exemples préférés se trouve dans le livre de Matthieu.
Deux maisons
En 2010, des chercheurs ont simulé un ouragan de catégorie 3 pour tester la solidité de deux maisons – l’une construite selon les normes de constructions usuelles de la région, et l’autre munie d’un toit et de planchers renforcés. Pendant plus de 10 minutes, les chercheurs ont créé des rafales de plus de 175 km/h à l’aide de ventilateurs géants.
Ouvrir des portes
Charlie Sifford es un grand nom du monde sportif des États-Unis. Il est devenu le premier golfeur afro-américain à participer à un championnat de la PGA, la forçant à abolir une certaine clause de ses règlements intérieurs ayant stipulé jusqu’en 1961 qu’elle était réservée aux « Blancs seulement ». Malgré les injustices et le harcèlement que des gens racistes lui faisaient subir, Sifford s’est hissé au sommet de son sport, en remportant deux tournois et en devenant, en 2004, le premier Afro-américain à être intronisé au Panthéon mondial de la renommée du golf. Ce faisant, il a ouvert les portes du golf professionnel aux joueurs de toutes origines ethniques.
Demeures et autres trésors
J’ai récemment décidé de rénover le salon de notre vieille maison en rangée. J’ai peinturé le plafond et remplacé les vieux luminaires démodés. J’ai enlevé les rideaux défraîchis et installé des stores à enrouleur. J’ai passé des heures à refaire les murs – à poncer la peinture écaillée, à remplir les trous et les égratignures, à poncer de nouveau, puis à appliquer plusieurs couches de peinture. J’ai retiré une dalle de ciment d’un coin et l’ai remplacée par de nouvelles tuiles. Le foyer a aussi dû être remplacé. Enfin, j’ai poncé les plinthes et les ai repeintes en peinture brillante. J’ai trimé dur, mais j’étais fier du changement que je voyais se produire chaque jour.
Servir ensemble
Après que je sois déménagé en Afrique, un couple vivant aux États-Unis m’a contactée pour me dire : « Nous aimerions contribuer financièrement à votre ministère en Ouganda. » Grâce à mon emploi à l’époque, je n’avais pas besoin de faire de collectes de fonds, alors je les ai remerciés tout en déclinant leur généreuse offre.