Après que je sois déménagé en Afrique, un couple vivant aux États-Unis m’a contactée pour me dire : « Nous aimerions contribuer financièrement à votre ministère en Ouganda. » Grâce à mon emploi à l’époque, je n’avais pas besoin de faire de collectes de fonds, alors je les ai remerciés tout en déclinant leur généreuse offre.

Mes amis désiraient ardemment m’aider à nourrir les affamés, à faire preuve d’hospitalité envers les inconnus, à vêtir les pauvres et à pourvoir aux besoins de ceux qui ont soif comme on demande aux croyants de le faire dans Matthieu 25.34‑39. Pour une raison quelconque, je ne croyais toutefois pas devoir accepter leur argent ou celui de n’importe qui d’autre à ce moment-là.

Un mois plus tard, alors que je visitais quelques enfants dans un hôpital rural du nord de l’Ouganda, j’ai fait la connaissance d’un petit garçon qui avait désespérément besoin d’un traitement médical que sa famille ne pouvait lui payer. C’est à ce moment que le Seigneur m’a mis à coeur de parler de lui à mes amis afin qu’ensemble, nous puissions l’aider. Et, bien sûr, lorsqu’ils ont pris connaissance de ses besoins, ils ont donné avec joie et générosité.

Durant les jours que j’ai passés à l’hôpital à m’occuper de l’enfant et à visiter les malades (v. 39), j’ai été fortifiée par les prières de mes amis, leur soutien émotionnel et leurs dons financiers. Ils m’ont aidée à soutenir avec amour ce petit garçon et d’autres patients de l’hôpital. Les conditions dans cet endroit étaient si déplorables qu’un « grand nombre [de] malades, [d’] aveugles, [de] boiteux, [de] paralytiques » étaient obligés de dormir à l’extérieur sous des porches durs, comme les pauvres et les souffrants décrits dans Jean 5.2‑4.

Aujourd’hui, pensez aux manières de vous unir à d’autres pour servir « l’un de ces plus petits » au moyen de votre Église locale ou de vos dons personnels (Mt 25.40). Je peux affirmer que, même devant la souffrance, peu de joies sont comparables à celle de travailler ensemble pour aider les gens dans le besoin.