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Articles by Winn Collier

Ce dont nous avons besoin

Dan Price a annoncé en avril 2015 qu’il couperait son salaire de directeur général d’environ 90 %, passant de 1 000 000 $ à 70 000 $ par année afin de pouvoir augmenter celui de sa main d’oeuvre (approximativement 120 employés). Price a suggéré que d’ici 2017, tous ceux qui travailleraient pour lui gagneraient au moins 70 000 $ par année, le même salaire que lui. Price a fait cela parce qu’il voulait que ses employés puissent se procurer tout ce dont ils avaient besoin. La nouvelle de cette générosité s’est répandue comme une traînée de poudre, puisque cet acte est remarquable et inhabituel au sein d’une culture d’entreprise.

Une foi établie

Jean Vanier, le fondateur des communautés de l’Arche, a passé sa vie à aimer ceux qui étaient souvent exclus de la société. L’Arche crée des communautés vivantes pour les handicapés ou pour ceux qui, parce qu’ils ont besoin de soins de longue durée, seraient placés en établissement si ce genre de foyer n’existait pas. Vanier affirme que les communautés reposent sur les soins du corps les plus élémentaires : donner des bains, habiller et nourrir les résidents qui ne peuvent faire ces choses seuls.

Fais quelque chose !

Lorsque j’étais enfant, mon père m’incitait à être courageux et à prendre des risques. Il voyait bien que je réfléchissais trop aux situations ou que je me protégeais. « Fais quelque chose ! » me disait-il. Puis, pour plaisanter, il ajoutait : « Même si c’est mauvais, fait quelque chose ! »

Grandir comme Jésus

Souvent, ma femme et moi parcourons nos photos de famille et remarquons que nos deux fils ont beaucoup changé. Je suis surpris de voir à quel point ils étaient petits et enfantins il n’y a pas si longtemps. Nous avons traversé toutes ces années avec eux et avons été témoins de leur développement. Leur transformation s’est si bien incorporée dans le rythme de nos vies que nous ne remarquons pas leurs changements jusqu’à ce que nous regardions de vieilles photos.

Es-tu fier de moi ?

Dernièrement, je faisais du jogging en écoutant une conversation enregistrée entre un père et son fils de neuf ans. J’étais trempé par la pluie, mais mes yeux l’étaient davantage par les larmes. Le père racontait à son fils à quel point il était heureux lorsque le médecin l’a déposé dans ses bras tout de suite après sa naissance. Il lui a aussi confessé la crainte qu’il entretenait ce jour-là : « Tu sais, j’avais peur... Je devais ramener un enfant noir au Mississippi, un endroit difficile où élever des enfants... selon certaines statistiques, les garçons noirs nés après 2002 ont une chance sur trois de se retrouver en prison. » Puis il a ajouté ces paroles qui font réfléchir : « Mes trois fils sont nés après 2002. »

Un ton gracieux

Un jour j’ai eu un échange difficile avec l’un de mes fils. Il avait fait plusieurs mauvais choix qui exigeaient que je lui parle sérieusement. Cependant, mon fils est sensible et, comme il le fait souvent, il a assumé la responsabilité de son comportement. Même si j’étais fâché contre lui, je lui ai dit que je lui pardonnais. Plus tard, conscient que quelque chose tracassait toujours mon fils, je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Il m’a répondu : « Eh bien, tu as dit que tu me pardonnais, mais tu ne l’as pas fait d’un ton aimable. » Mon fils a détecté que j’avais dit les bons mots, mais que ma façon de parler révélait le contraire. Je lui ai dit que je lui pardonnais, mais le ton de ma voix ne reflétait pas la grâce.

Soyez en paix

Il y a peu de temps, je me trouvais dans un cercle de dirigeants de notre Église lorsqu’une femme a ouvert une discussion enrichissante en posant cette question : « Quels sont vos espoirs pour notre Église ? » Plusieurs réponses étaient possibles puisque notre petite communauté espère en de nombreuses choses. Toutefois, ce soir-là, j’ai laissé échapper ceci : « Je souhaite que nous apprenions davantage à résister à l’angoisse de notre monde en croyant que Jésus est avec nous et qu’il est en train de faire quelque chose avec nous. »

Dieu n’entrera pas

Il y a plusieurs années, alors que nous prenions le petitdéjeuner, notre plus jeune fils qui avait cinq ans nous a demandé : « C’est quel jour aujourd’hui ? Est-ce que je dois aller à l’école ? » « Oui, nous sommes mardi », a répondu ma femme. Seth s’est mis à sourire jusqu’aux oreilles. « Mardi ! Aujourd’hui c’est le jour du partage ! » J’ai demandé à Seth de me dire ce qu’il devait partager. Il m’a répondu : « Quelque chose qui commence par la lettre P. » J’ai souri. « Eh bien, tu pourrais apporter... Papa. » « Non », a répondu Seth d’un ton neutre, « tu n’entres pas dans mon casier. »

La vraie vie

Lors d’une conversation avec des amis, plusieurs d’entre eux ont raconté, à tour de rôle, leurs premières expériences avec certains termes du vocabulaire chrétien. Une personne a dit : « Chaque fois que la Bible ou un chrétien mentionnait le mot vie, je pensais que c’était seulement à propos du ciel. Je n’aurais jamais cru que cela touchait ma vie en ce moment ». Nous avons presque tous consenti par un signe de tête. « Il était difficile de comprendre ce qu’il y avait de si génial dans tout ça », a confessé un autre. « Je m’imaginais jouer de la harpe sur des nuages et je me sentais coupable de ne pas être enthousiaste à cette idée. »

L’hospitalité

En 2011, des biologistes de la vie aquatique venus des quatre coins du globe ont concentré leur attention sur un groupe de cachalots dans l’océan Atlantique Nord ; ces derniers avaient adopté un dauphin à gros nez immature. Jens Krause, un écologiste allemand qui étudie le comportement animal, a dit à une source de nouvelles que l’on n’avait jamais observé les cachalots se mêler ainsi à d’autres espèces. Le jeune dauphin souffrait apparemment d’une malformation de la colonne vertébrale et ne pouvait pas nager assez rapidement pour suivre les autres dauphins. Au grand étonnement de tous, les cachalots ont accueilli le dauphin handicapé parmi leur groupe.