Dan Price a annoncé en avril 2015 qu’il couperait son salaire de directeur général d’environ 90 %, passant de 1 000 000 $ à 70 000 $ par année afin de pouvoir augmenter celui de sa main d’oeuvre (approximativement 120 employés). Price a suggéré que d’ici 2017, tous ceux qui travailleraient pour lui gagneraient au moins 70 000 $ par année, le même salaire que lui. Price a fait cela parce qu’il voulait que ses employés puissent se procurer tout ce dont ils avaient besoin. La nouvelle de cette générosité s’est répandue comme une traînée de poudre, puisque cet acte est remarquable et inhabituel au sein d’une culture d’entreprise.

L’Écriture affirme de façon répétée que Dieu désire que nous obtenions tout ce dont nous avons besoin. Il respire la générosité et n’est pas radin envers nous. Au contraire, la grâce de Dieu nous procure « la vie […] en abondance » (JN 10.10). Le prophète Jérémie a rappelé ceci à Israël : « Je [Dieu] vous ai fait venir dans un pays semblable à un verger, pour que vous en mangiez les fruits et les meilleures productions » (JÉ 2.7).

Dans la Genèse, Dieu a accueilli Adam et Ève dans un jardin luxuriant, débordant de fruit, d’amour et de beauté (GE 1.31). Dans l’Apocalypse, on parle d’un nouveau monde où il y aura abondance de bonnes choses (AP 22.1,2). Dans l’intervalle de ces deux histoires, notre Dieu nous inonde de subsistances, de miséricorde et de bonté sous toutes ses formes.

Même si nous ne recevons pas tout ce que nous désirons, Dieu déverse ses dons sur nous et pourvoit à nos besoins. Malheureusement, Jérémie s’est lamenté parce qu’Israël avait rejeté la générosité de Dieu : le peuple « [avait] souillé [son] pays […] et [avait] fait de [son] héritage une abomination » (JÉ 2.7).

Parfois nous nous inquiétons pour notre avenir et craignons que notre famille manque de quelque chose, mais Dieu nous promet d’être avec nous. La question est de savoir si nous recevrons ou non l’Éternel et sa providence.