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Lavé

La pluie constante avait transformé le terrain ferme de notre cour arrière en un sol ramolli et trempé. Je marchais à l’extérieur et je sentais la fraîcheur de l’eau et de la boue qui éclaboussait entre mes orteils. Nos chiens avaient creusé dans un petit coin du terrain ; j’ai donc décidé d’y placer quelques blocs de ciment pour les empêcher d’y avoir accès. J’étais couvert de saleté humide et d’herbe. J’ai voulu me laver avant de retourner à l’intérieur. J’ai observé le jet d’eau claire me rendre propre à nouveau.

Soyez en paix

Il y a peu de temps, je me trouvais dans un cercle de dirigeants de notre Église lorsqu’une femme a ouvert une discussion enrichissante en posant cette question : « Quels sont vos espoirs pour notre Église ? » Plusieurs réponses étaient possibles puisque notre petite communauté espère en de nombreuses choses. Toutefois, ce soir-là, j’ai laissé échapper ceci : « Je souhaite que nous apprenions davantage à résister à l’angoisse de notre monde en croyant que Jésus est avec nous et qu’il est en train de faire quelque chose avec nous. »

En quoi espérez‑vous ?

Hier, j’ai reçu deux mauvaises nouvelles. En l’espace de cinq minutes, j’ai lu deux courriels qui m’ont déçu et m’ont fait remettre en doute la concrétisation d’un projet sur lequel je travaille depuis des années. Je voulais tout abandonner. À quoi bon ? J’avais envie de retourner au lit et de recommencer la journée.

Fin heureuse

Dans les années 1880, Daeida Wilcox et son mari ont acheté un terrain de 160 acres dans le but d’y fonder une ville, mais pas n’importe laquelle. Daeida souhaitait qu’Hollywood corresponde à l’utopie des chrétiens – un lieu paisible, sans alcool ni armes.

Ne pas perdre courage

Lorsque le missionnaire Adoniram Judson est arrivé en Birmanie (Myanmar) en juillet 1813, il était le premier à annoncer l’Évangile dans ce pays hostile. Aujourd’hui, il existe près de 3 700 assemblées de fidèles qui tirent leur origine du ministère de Judson, le pionnier. Son principal héritage demeure cependant la traduction complète de la Bible en birman, laquelle est encore utilisée de nos jours. Le parcours de Judson n’a toutefois pas été facile. Il s’est heurté à l’opposition et au rejet, il a été emprisonné, a été atteint d’une maladie grave et a beaucoup souffert. Il a aussi perdu deux femmes et sept enfants. Malgré tout cela, il a persévéré à servir la cause de Christ.

Messages d’espoir

J’aime collectionner les vieux livres. Il y a quelque chose de passionnant dans le fait de tenir dans mes mains une oeuvre qui a été feuilletée par d’autres personnes au cours des années. Dans mon esprit, chaque volume a une histoire à raconter en plus de celle qui est couchée sur son papier – si seulement il pouvait parler !

La fièvre de la hâte

Le 28 janvier 1986, après que de mauvaises conditions atmosphériques ont retardé cinq fois son lancement, la navette Challenger a lourdement quitté le sol dans un bruit de tonnerre et des flammes. À peine 73 secondes plus tard, une défaillance du système a causé la désintégration de la navette et, par le fait même, la mort des sept membres de son équipage.

Tous sains et saufs

En janvier 1915, l’équipage de l’Endurance a dû abandonner son navire, pris et écrasé entre les glaces au large des côtes de l’Antarctique. Ces explorateurs polaires, dirigés par Ernest Shackleton, ont survécu au naufrage et réussi à atteindre l’île de l’Éléphant. Sur cette île déserte, loin de toute route maritime, ces hommes n’avaient aucun espoir de survie. Le 24 avril 1916, 22 hommes se sont tenus sur le rivage tandis que Shackleton, accompagné de cinq hommes, prenait le large à bord d’une barque en direction de la Géorgie du Sud, une île située à environ 1300 km. Ils avaient peu de chances d’y arriver et, s’ils échouaient, tous mourraient. Quelle joie lorsque, quatre mois plus tard, les naufragés virent à l’horizon un bateau avec, à la proue, Shackleton qui leur criait : « Tout va‑t‑il bien ? » La réponse lui parvint : « Tous sains et saufs ! »

L’amour en premier

Un soir, mon amie m’a fait voir l’une des trois plaques décoratives qu’elle devait fixer au mur de son salon. « Tu vois, j’ai déjà l’Amour », me dit-elle en me montrant la première plaque. « La Foi et l’Espérance ont été commandées. »