Dans les années 1880, Daeida Wilcox et son mari ont acheté un terrain de 160 acres dans le but d’y fonder une ville, mais pas n’importe laquelle. Daeida souhaitait qu’Hollywood corresponde à l’utopie des chrétiens – un lieu paisible, sans alcool ni armes.

Comme toutes les utopies terrestres, son rêve n’a pas duré longtemps. Lorsqu’un cinéaste du nom de D. W. Griffith est venu tourner un film à Hollywood en 1910, la semence du plus grand centre de production de films de l’Histoire a été semée. Malgré les souhaits de Daeida, des saloons ont commencé à s’implanter, et l’essor des années 1920 a fait connaître à Hollywood la réussite et les excès.

L’utopie chrétienne liée à Hollywood est disparue depuis longtemps, mais cela n’empêche pas le Hollywood moderne de présenter sa propre version du rêve utopique : la fin heureuse. Luke détruit l’Étoile noire et sauve la galaxie. Nemo est retrouvé ! Nous savons tous que la vie réelle n’est pas si géniale, mais nous gobons cette fin heureuse parce que c’est ce que nous souhaitons tous connaître – un monde sans douleur, où les relations sont heureuses, où la justice règne et où la vie est belle.

Daeida Wilcox a découvert qu’il est difficile de créer une société utopique. Le péché, la souffrance et la corruption nuisent à nos efforts pour en établir une sur terre (RO 8.20‑23). Mais le Hollywood moderne nous démontre que cela ne nous empêche pas d’espérer en une nouvelle création. Nous attendons que le monde soit libéré de sa servitude et de sa corruption (V. 21), ce qui arrivera un jour (V. 19,24,25). La nouvelle création atteindra sa plénitude sous l’ordre de Dieu, mais nous sommes appelés à mettre en pratique les voies de la nouvelle création de Dieu dans notre monde actuel (2 CO 5.17 ; AP 21.10).

Aujourd’hui, par l’oeuvre du Saint-Esprit, puissions-nous voir plus de fins heureuses dans la vie des gens qui nous entourent. Notre nouvelle vie annonce la nouvelle création dont la plénitude est à venir !