Lorsque le missionnaire Adoniram Judson est arrivé en Birmanie (Myanmar) en juillet 1813, il était le premier à annoncer l’Évangile dans ce pays hostile. Aujourd’hui, il existe près de 3 700 assemblées de fidèles qui tirent leur origine du ministère de Judson, le pionnier. Son principal héritage demeure cependant la traduction complète de la Bible en birman, laquelle est encore utilisée de nos jours. Le parcours de Judson n’a toutefois pas été facile. Il s’est heurté à l’opposition et au rejet, il a été emprisonné, a été atteint d’une maladie grave et a beaucoup souffert. Il a aussi perdu deux femmes et sept enfants. Malgré tout cela, il a persévéré à servir la cause de Christ.

L’apôtre Paul a aussi beaucoup souffert. Il a été « [accablé] par toutes sortes de détresses », « [persécuté] » et « [terrassé] » (2 CO 4.8,9 ; Semeur). La mort faisait son oeuvre en lui (V. 12). Les récits de ses voyages relatent bien ses énormes difficultés et les dangers qui ont mis sa vie en péril (11.23‑27). Toutefois, malgré sa souffrance, Paul a écrit : « [Nous] ne perdons pas courage » (4.1,16).

En comparant notre vie à un « [vase] de terre », Paul admet être lui-même fragile, vulnérable et mortel (V. 7), mais il refuse aussi de se laisser vaincre, car il a choisi d’adopter le point de vue de Dieu quant à ses difficultés. « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses […] invisibles sont éternelles » (V. 17,18).

La confiance de Paul était enracinée dans la puissance immense de Dieu, dans sa grâce infinie, dans la résurrection de Jésus et dans l’espoir de vivre éternellement avec lui (V. 7‑18). Nous aurons autant d’espoir et de confiance que Paul si nous fixons le regard sur Jésus. Il se peut que nous soyons persécutés et que nous souffrions, mais avec l’aide de Dieu, nous pourrons dire comme Paul : « Nous ne perdons pas courage. »