J’aime collectionner les vieux livres. Il y a quelque chose de passionnant dans le fait de tenir dans mes mains une oeuvre qui a été feuilletée par d’autres personnes au cours des années. Dans mon esprit, chaque volume a une histoire à raconter en plus de celle qui est couchée sur son papier – si seulement il pouvait parler !

Je chéris spécialement un petit livre, pas beaucoup plus gros qu’un livret ; c’est un exemplaire de l’Évangile de Jean qui était distribué aux hommes en service actif durant la Première Guerre mondiale. Il contient l’Évangile et quelques histoires d’hommes de foi, et explique comment recevoir Christ. C’est un livre d’espoir et d’encouragement distribué à l’origine à des hommes dont la vie était ravagée par les horreurs de la guerre de tranchées.

Dans une lettre encourageante aux croyants philippiens, Paul exprime dès le début son amour et son vif désir d’être auprès d’eux. Il pense à eux « avec la tendresse de Jésus-Christ » (1.8). Paul a rédigé ces mots à une époque où l’Église était persécutée, où la foi était mise à l’épreuve et où les faux enseignements circulaient.

Comme il était rassurant pour les Philippiens de recevoir un tel message d’encouragement et une telle expression d’amour de la part de l’apôtre lui-même ! Il les a assurés du soutien de Dieu (V. 6), il leur a dit qu’il était heureux de les connaître (V. 3) et il les a encouragés à continuer de regarder vers l’avenir avec espoir (V. 10).

Il ne faut pas minimiser l’importance d’offrir de l’encouragement à ceux qui vivent dans l’adversité ou qui ont simplement la même foi que nous. Nous avons tous besoin de réconfort, et en nous entretenant de l’amour et de la compassion de Dieu, nous pouvons être encouragés et encourager les autres.

Les vieux livres sont très bien, mais le meilleur des livres apporte l’espoir qui vient de Dieu lui-même.