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Un amour inépuisable

Lors de l’un de mes derniers vols, l’atterrissage s’est déroulé de manière un peu chaotique. Visiblement, certains passagers étaient nerveux, mais la tension est tombée lorsque deux fillettes assises derrière moi se sont exclamées : « Yé ! Encore ! »

La vie et l’amour

La vie peut être difficile. Parfois, les fardeaux, les déceptions et les incertitudes semblent trop difficiles à porter.

Ce qui compte le plus

En vieillissant, Jean, le disciple que Jésus aimait, en est venu à centrer de plus en plus ses enseignements sur l’amour divin dans ses trois épîtres. Dans son livre intitulé Knowing the Truth of God’s Love (Connaître la véracité de l’amour divin), Peter Kreeft cite une vieille légende selon laquelle un des jeunes disciples de Jean serait venu un jour se plaindre ainsi à lui : « Pourquoi ne parles‑tu de rien d’autre ? » Ce à quoi Jean aurait répondu : « Parce qu’il n’y a rien d’autre. »

Appelés à aimer

Pendant huit jours, j’ai parcouru le nord de l’Angleterre à pied avec un ami. Lors de la deuxième journée, nous avons pu contempler durant presque toute notre marche le château Dunstanburgh, un fort en ruines du XIVe siècle. Thomas, comte de Lancastre, l’a construit dans le but précis d’exhiber sa richesse et sa gloire. De bien des façons, il y est parvenu. Sept siècles plus tard, le nom de Thomas perdure grâce à son château. Ce comte a cependant échoué dans ce qui comptait le plus. Devant son château se trouve un panneau sur lequel on lit que cet homme était « arrogant et impopulaire ».

Lorsqu’une chose nous échappe

Bien que je dépende de la technologie jour après jour pour accomplir mon travail, je ne comprends pas grand‑chose à son fonctionnement. J’allume mon ordinateur, j’ouvre un document Word et je me mets à mon travail d’écriture. Pourtant, mon incompréhension de la façon dont les puces, les disques durs, les connexions Wi‑Fi et les affichages en couleurs fonctionnent en réalité ne m’empêche pas de tirer avantage de la technologie à ma disposition.

Dieu s’oblige par amour

En saluant mon amie, je lui ai demandé comment elle allait. Elle s’est aussitôt mise à essuyer des larmes. Accablée par la solitude, elle avait vu d’innombrables amis plus jeunes qu’elle se marier au cours des années alors qu’elle était toujours célibataire. Deux d’entre eux étaient sur le point d’unir leur vie et elle se demandait pourquoi elle était encore seule. Son désir était toujours vivant, mais les années passaient et sa crainte de vieillir seule s’intensifiait.

Aime ton prochain

Un anthropologue achevait plusieurs mois de recherches dans un petit village, nous dit‑on. En attendant la voiture qui devait le conduire à l’aéroport pour son vol de retour chez lui, il a décidé de passer le temps en inventant un jeu pour des enfants proches de lui. Il a eu l’idée de créer une course pour atteindre un panier de fruits et de friandises qu’il avait placé à proximité d’un arbre. À son coup de sifflet, personne ne s’est toutefois précipité vers la ligne d’arrivée. Au lieu de cela, les enfants se sont joints par la main et ont couru ensemble jusqu’à l’arbre.

Aimer les personnes seules

Ma longue journée de travail tirait à sa fin. En appuyant sur l’écran tactile de mon ordinateur une dernière fois, j’ai aperçu une date que je connaissais très bien : c’était aujourd’hui l’anniversaire de mon père. J’ai tout de suite pensé à ma mère. Veuve depuis vingt ans, elle est un témoignage vivant de la providence et de la force que Dieu accorde à ceux qui doivent affronter les impondérables de la vie.

Attendre

Dans le livre Le Cheval et son écuyer (de la série Le Monde de Narnia) de C. S. Lewis, Shasta quitte son village et entreprend un long voyage afin d’éviter d’être vendu comme esclave. En route, il se rend compte que quelque chose le suit :

Le langage de l’amour

Lorsque ma grand‑mère est venue au Mexique en tant que missionnaire, il lui a été difficile d’apprendre l’espagnol. Un jour elle est allée au marché. Elle a montré sa liste d’épicerie à la fille qui l’aidait, en lui disant : « C’est en deux langues », mais elle a employé le mot lenguas plutôt qu’idiomas. Les ayant entendues, le boucher a présumé que ma grand‑mère voulait acheter deux langues de vache. Or, elle n’a compris son erreur qu’une fois rentrée à la maison. Elle n’avait jamais fait cuire de langue de boeuf auparavant !