La vie peut être difficile. Parfois, les fardeaux, les déceptions et les incertitudes semblent trop difficiles à porter.

La poète Annie Johnson Flint rend bien les difficultés de la vie dans son poème Un jour à la fois (traduction libre) :

Un jour à la fois avec son lot d’échecs et de peurs,
Avec ses blessures, ses erreurs, ses faiblesses et ses pleurs,
Avec sa charge d’inquiétudes et sa part de douleur.
Chaque jour nous appelle à porter son fardeau.
Un jour à la fois pour être patient et fort,
Pour être calme dans l’épreuve et doux sous l’injustice.
Puis le labeur passera et le chagrin cessera,
Le jour deviendra sombre et mourra,
et la nuit apportera la paix.
Un jour à la fois – mais la journée semble interminable,
Et le coeur est craintif, et l’âme, vulnérable.

Heureusement, en tant que croyants, nous avons toutes les raisons du monde d’être optimistes au milieu des tempêtes de la vie, puisque rien ne peut empêcher Jésus de nous aimer (RO 8.31‑39). Il suffit de penser à cela :

Peut-on nous séparer de l’amour de Dieu ? Non, même la mort en est incapable, car Dieu nous accompagne dans la vallée de l’ombre de la mort et, quand nous franchirons la porte de la mort, nous entrerons dans la vie éternelle avec lui.

Nos peurs et nos inquiétudes peuvent-elles nous séparer de l’amour de Dieu ? Non. Dieu nous aime « d’un amour éternel » (JÉ 31.3) qui résiste alors que tout le reste cède.

La puissance de l’enfer peut-elle créer un fossé entre nous et l’amour de Dieu ? Non. Même les ennemis de notre âme ne peuvent diminuer l’amour de Dieu pour nous.

Dans Romains 8, Dieu affirme ne pouvoir cesser de nous aimer, être de notre côté, répondre à nos besoins, prendre notre défense et nous accorder une victoire écrasante. Oui, la vie peut être difficile, mais, en lui, notre avenir est assuré.