La façon de faire de Dieu
Nous avions grand besoin d’entendre Dieu. On venait de nous demander d’ouvrir d’urgence notre foyer à deux jeunes enfants pendant trois mois, car une décision devait être prise au sujet de leur avenir. Avec déjà nos trois enfants plus vieux, l’idée de servir de parents à des enfants d’âge préscolaire semblait contrer nos projets de vie et exiger d’énormes efforts. Notre méditation quotidienne, d’un recueil de la missionnaire vétéran Amy Carmichael, nous a guidés vers des versets méconnus de Nombres 7.
Victoire décisive
La ligne peut être mince entre une victoire et une défaite. Le ballon a-t-il quitté les mains du lanceur avant la sirène ? Le gardien a-t-il fait dévier le ballon avant la ligne de but ? Les vainqueurs soulagés disent souvent : « Une victoire est une victoire », mais ils sont conscients que le match aurait pu se terminer autrement.
Le Dieu peintre
Il se peut que Nezahualcoyotl (1402‑1472) ait eu un nom difficile à prononcer, mais ce nom était riche en signification. Les écrits de ce « Coyote Affamé » démontrent d’ailleurs une faim spirituelle. Ce poète et souverain du Mexique avant l’arrivée des Européens a écrit : « Vraiment, les dieux que j’adore sont des idoles de pierre qui ne parlent pas et ne ressentent rien. […] Un certain dieu très puissant, caché et inconnu, est le créateur de tout l’univers. Il est le seul à pouvoir me consoler dans mon affliction et à venir à mon secours dans toute l’angoisse que mon coeur éprouve ; je veux qu’il soit mon aide et ma protection. »
La folie de la croix
Sur des plages partout dans le monde, l’on peut apercevoir des gens en short et en sandales, les écouteurs aux oreilles, battre les grèves avec un détecteur de métal. Alors que plusieurs amoureux du soleil quittent la plage la peau bronzée et quelques coquillages en main, ces chasseurs de trésors des temps modernes rapportent souvent chez eux des choses plus précieuses, comme de l’or, la plupart du temps sous forme de bijoux.
Tactiques non conventionnelles
En 1980, une femme a pris le métro durant le Marathon de Boston. Ce n’était rien en soi, à l’exception d’un petit détail. Elle était censée courir le marathon ! Plus tard, des témoins l’ont vue se joindre à la course à environ un kilomètre de la ligne d’arrivée. Elle a terminé bien avant les autres participants féminins et, curieusement, sans être à bout de souffle ou en nage. Pendant un instant, elle a ressemblé à une coureuse.
Ambitions égoïstes
Un article publié dans le magazine Fortune rapporte les valeurs de certains jeunes adultes, qui imprègnent d’ailleurs la culture d’aujourd’hui, y compris celle de l’Église. « La voie rapide vers la vie agréable » souligne que plusieurs d’entre eux pensent que le succès, c’est d’être à la tête d’une grande entreprise. Ils croient en eux et en leurs aptitudes, et ils manquent d’humilité. Chaque relation qui ralentit leur ascension de l’échelle administrative est vue comme un poids qui les empêche d’avancer vers la réussite. Ils n’accordent aucune valeur à la loyauté et croient qu’ils ont peu de choses à apprendre des générations précédentes.
La progression du caméléon
En évoquant le caméléon, on pense probablement à sa capacité à changer de couleur selon son environnement, mais ce lézard possède une autre caractéristique intéressante. À plusieurs occasions, j’ai pu observer un caméléon en train de marcher le long d’un sentier en me demandant comment il pouvait bien finir par atteindre sa destination. À contrecoeur, le caméléon s’étire une patte, semble changer d’idée, tente le coup de nouveau, puis la dépose avec hésitation et soin, comme s’il craignait que le sol se dérobe sous lui. Voilà pourquoi je n’ai pu m’empêcher de rire en entendant dire : « Ne soyez pas un membre d’Église du genre caméléon qui se dit : Je vais aller à l’église aujourd’hui ; non, je vais y aller la semaine prochaine ; non, je crois que je vais attendre un moment !
La puissance de Dieu
Le premier emploi que j’ai occupé très brièvement en finissant l’université consistait en un programme de mentorat parascolaire pour former les enfants à travailler le bois. Lors de l’entrevue, on m’a demandé si je pouvais enseigner le travail du bois. « Bien sûr ! » ai‑je répondu. Ça ne doit pas être bien difficile. Mais je n’avais jamais travaillé le bois. Ainsi, lorsque j’ai entrepris mon premier projet et que j’ai ruiné un morceau de bois noble en me servant d’une ponceuse à ruban, mon patron lui a jeté un coup d’oeil et m’a congédié sur-le-champ. De toute évidence, je ne savais pas de quoi je parlais.
La prunelle de son oeil
Le bébé d’une amie souffrait de crises, si bien qu’elle a vite emmené à l’hôpital sa fillette par ambulance, le coeur battant la chamade tandis qu’elle priait pour son enfant. L’amour profond qu’elle vouait à ce poupon s’est imposé de nouveau à elle tandis qu’elle tenait les doigts minuscules dans sa main, se remémorant aussi combien plus le Seigneur nous aime et que nous sommes « la prunelle de son oeil ».
Prêt à demander
Kung Yu, un aristocrate chinois qui a vécu plusieurs centaines d’années avant la naissance de Jésus, était reconnu pour son intelligence et sa diligence dans ses études. Pourtant, il était humble et n’avait pas peur de poser des questions aux personnes qui n’étaient pas aussi bien éduquées que lui. Après sa mort, le duc de Wei lui a décerné le titre honorifique de Wen (qui signifie « raffiné » et « littéraire » en chinois). Il est donc devenu Kung Wen Yu.