La ligne peut être mince entre une victoire et une défaite. Le ballon a-t-il quitté les mains du lanceur avant la sirène ? Le gardien a-t-il fait dévier le ballon avant la ligne de but ? Les vainqueurs soulagés disent souvent : « Une victoire est une victoire », mais ils sont conscients que le match aurait pu se terminer autrement.

N’êtes-vous pas heureux du fait que notre Dieu gagne toujours de façon déterminante ? Il ne se contente pas de l’emporter de justesse – il anéantit ses adversaires. Jetez un coup d’oeil à son curriculum vitae :

L’Égypte. Dieu a libéré son peuple, a attiré l’armée égyptienne à les suivre et a fait périr cette dernière dans les vagues (ÉS 43.17).

Jéricho. Dieu fit tomber les murs de cette ville ennemie, et les fils d’Israël « [détruisirent] entièrement […] tout ce qui était dans la ville » (JOS 6.21 ; Darby).

Les Philistins. Avec Dieu de son côté, David a abattu Goliath et a mis en déroute l’armée des Philistins (1 S 17.32‑51).

Baal. Dieu l’a emporté haut la main ! Il a fait en sorte que les faux prophètes se mettent eux-mêmes dans l’embarras, puis a fait tomber du ciel un feu qui a consumé le sacrifice imbibé d’eau d’Élie (1 R 18).

Le péché, la mort et Satan. Dieu a envoyé Jésus pour vaincre de façon décisive ses adversaires les plus forts : le péché, la mort et Satan. Jésus ne s’est pas contenté d’échapper au diable. « [Il] a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (COL 2.15). Jésus a porté nos péchés et notre mort sur la croix, et lorsqu’il est ressuscité, ses ennemis ont mordu la poussière.

Contre quel péché luttez-vous ? Remerciez Dieu pour vos petites victoires, mais ne vous contentez pas de l’emporter de justesse. Vous servez un grand Dieu qui est habitué aux victoires écrasantes. Il a fait cette promesse : « C’est moi, moi qui efface tes transgressions […] et je ne me souviendrai plus de tes péchés » (ÉS 43.25). Vous êtes résolument et totalement pardonné. Quel grand Dieu !