Le premier emploi que j’ai occupé très brièvement en finissant l’université consistait en un programme de mentorat parascolaire pour former les enfants à travailler le bois. Lors de l’entrevue, on m’a demandé si je pouvais enseigner le travail du bois. « Bien sûr ! » ai‑je répondu. Ça ne doit pas être bien difficile. Mais je n’avais jamais travaillé le bois. Ainsi, lorsque j’ai entrepris mon premier projet et que j’ai ruiné un morceau de bois noble en me servant d’une ponceuse à ruban, mon patron lui a jeté un coup d’oeil et m’a congédié sur-le-champ. De toute évidence, je ne savais pas de quoi je parlais.

Le roi David savait de quoi il parlait lorsqu’il a rédigé le Psaume 27. Il a écrit que même si une armée l’encerclait, il n’aurait pas peur (V. 3). Nous pourrions croire que David usait d’une hyperbole, mais ce n’est pas le cas. Dans 1 Samuel 23, nous voyons comment Saül a assiégé David et ses hommes, décidé à les tuer. Ainsi, lorsque David, alors encerclé par une armée, a dit qu’il trouvait son courage en Dieu, il le pensait vraiment !

Ce n’est pas le seul exemple de la Parole de Dieu. Quand l’apôtre Paul a écrit dans Philippiens 4.11 qu’il avait appris à être content en toute situation, il ne l’a pas fait dans le but de créer un effet. Bien qu’il ait été lapidé, emprisonné, rescapé d’un naufrage et mordu par un serpent, sa paix en Jésus n’avait pas été ébranlée. Et lorsque Christ a dit, dans Matthieu 19.26, que toutes choses sont possibles pour Dieu, il savait de quoi il parlait, puisque par la puissance de Dieu, il serait ressuscité des morts après avoir été crucifié et laissé dans un tombeau pendant trois jours !

Cela m’encourage énormément de comprendre que les promesses des Écritures ne sont pas de fausses affirmations ou de simples prétentions, mais des assurances solides comme le roc. La puissance de Dieu peut effectivement nous donner de l’espoir, du courage et une nouvelle vie, même lors de nos journées les plus sombres !