Kung Yu, un aristocrate chinois qui a vécu plusieurs centaines d’années avant la naissance de Jésus, était reconnu pour son intelligence et sa diligence dans ses études. Pourtant, il était humble et n’avait pas peur de poser des questions aux personnes qui n’étaient pas aussi bien éduquées que lui. Après sa mort, le duc de Wei lui a décerné le titre honorifique de Wen (qui signifie « raffiné » et « littéraire » en chinois). Il est donc devenu Kung Wen Yu.

Un jour, quelqu’un a fait cette observation perspicace : « Pour être sage, il vaut la peine de s’humilier en tant qu’apprenant tandis que les autres exhibent leur expertise. Les “experts” stagnent. Ils ne croient pas avoir besoin d’apprendre. Par contre, les personnes humbles et désireuses d’apprendre n’ont pas l’air trop assurées parmi les autres. Mais leur volonté d’apprendre les aide à gravir les échelons et à atteindre un stade auquel les gens “confiants” n’auraient jamais pu espérer parvenir. »

Proverbes 2.3,4 nous encourage à faire appel à la sagesse, à demander l’intelligence, à les chercher comme l’argent, à les poursuivre comme un trésor. On peut trouver la sagesse de Dieu chez les gens éduqués comme chez ceux qui ont un niveau d’instruction peu élevé – puisque la véritable sagesse se trouve en Jésus. Et Dieu « tient en réserve le salut pour les hommes droits » (V. 7). Nous en avons beaucoup à apprendre des autres – surtout de ceux qui revêtent les attributs de Christ. Le fait qu’ils soient instruits ou non n’a pas d’importance.

Lorsque nous recherchons la sagesse de Jésus et de sa Parole, nous reflétons sa sagesse et ses voies. Par sa direction, « la sagesse viendra dans ton coeur, et la connaissance fera les délices de ton âme ; la réflexion veillera sur toi, l’intelligence te gardera » (V. 10,11).