Month: janvier 2016

Bienvenue à la maison !

Lorsque nous traversions des moments particulièrement difficiles avec notre fils, un ami m’a pris à part après le culte dominical pour me dire : « Je tiens à ce que tu saches que je prie pour toi et ton fils tous les jours. » Puis il a ajouté : « Je me sens tellement coupable. »

Rouler de dessus nous

J’ai honte de l’admettre, mais parfois je prie pour que Dieu me trouve un bon endroit où stationner lorsque je vais chercher mes enfants à l’école. Je me demande si je fais cela parce que, au fond de moi-même, je crois que Dieu n’est capable de prendre soin que des petites choses de la vie, et pas beaucoup plus.

De vrais gens, un vrai Dieu

Il y a plusieurs années, après avoir parlé d’une tragédie familiale, j’ai reçu la lettre d’un lecteur du Notre Pain Quotidien. Il m’a écrit : « Quand vous avez parlé de la tragédie que vous aviez vécue, j’ai pris conscience du fait que les auteurs sont de vraies personnes affrontant de vrais problèmes. » Il ne pouvait pas avoir plus raison ! En parcourant la liste des hommes et des femmes qui écrivent ces méditations, j’y vois le cancer, des enfants qui se sont éloignés du Seigneur, des rêves inassouvis et de nombreux autres genres de deuil. Nous ne sommes en effet que des gens ordinaires qui existent réellement et qui écrivent au sujet d’un vrai Dieu capable de comprendre nos vrais problèmes.

Servir ensemble

Après que je sois déménagé en Afrique, un couple vivant aux États-Unis m’a contactée pour me dire : « Nous aimerions contribuer financièrement à votre ministère en Ouganda. » Grâce à mon emploi à l’époque, je n’avais pas besoin de faire de collectes de fonds, alors je les ai remerciés tout en déclinant leur généreuse offre.

Vous d'abord !

Le sherpa Nawang Gombu né au Tibet, et l’Américain Jim Whittaker ont atteint le sommet du mont Everest le 1er mai 1963. En approchant de la cime, chacun a considéré l’honneur qui lui serait fait en étant le premier des deux à mettre le pied au sommet. Whittaker a fait signe à Gombu de prendre les devants, mais Gombu a décliné son offre en lui disant avec le sourire : « Vous d’abord, Grand Jim ! » Finalement, ils ont décidé de mettre le pied au sommet en même temps.

Les épaules larges

La Bible n’est pas un outil de propagande. Contrairement à certains gouvernements qui ne nous communiquent que les évaluations positives de leurs citoyens, l’Écriture nous rapporte les paroles de gens fâchés contre Dieu. Le Psaume 44 débute en évoquant des conquêtes, ce qui renouvelle notre confiance en l’Éternel. « Ô Dieu ! […] Nos pères nous ont raconté les oeuvres que tu as accomplies de leur temps […] tu as chassé des nations pour les établir » (v. 2,3). Le psalmiste conclut ainsi : « Ô Dieu ! tu es mon roi » (v. 5).

Oeuvrer à la réconciliation

En prêchant un certain dimanche matin de 1957, Martin Luther King fils a dû résister à la tentation d’exercer des représailles contre une société ancrée dans le racisme.

Vertical et horizontal

Jean Vanier était un officier de marine accompli qui avait récemment reçu un doctorat et dont la famille jouissait d’un grand prestige (son père avait été gouverneur général du Canada). Pourtant, vivant dans le petit village français de Trosly-Breuil, Vanier se sentait seul et déprimé. Son pasteur l’encouragea à inviter deux hommes handicapés à venir vivre chez lui, et L’Arche (communauté où les handicapés et ceux que Vanier appelle les « assistants » tissent des liens d’amitié et partagent leur vie) naquit. Cinquante ans plus tard, on retrouve des communautés de L’Arche partout dans le monde.

Un aperçu du ciel

Devant notre église, le jardin botanique de renommée internationale a servi de lieu de rassemblement à tous les gens qui la fréquentent. Tandis que je marchais dans ce jardin en saluant des gens que je connaissais, en renouant avec ceux que je n’avais pas vus dernièrement et en savourant la beauté de ce lieu soigneusement entretenu, je me suis rendu compte que cette soirée était riche en symboles de la manière dont l’Église est censée fonctionner : donner un aperçu du ciel sur la terre.

Aimez-vous Dieu ?

Aimez-vous Dieu ? Pensez-y. Comment une simple personne peut‑elle s’approcher de Dieu, et dire qu’elle vit une relation d’amour avec un Être si glorieux ? J’en suis médusée. Un ancien hymne méthodiste décrit Dieu ainsi : « Immortel, invisible, Dieu seul sage, vivant dans lumière inaccessible et caché à nos yeux ». L’« altérité » de Dieu explique peut‑être pourquoi nous nous sentons mal placés pour affirmer que nous l’aimons.