Mois : novembre 2015

Il exerce mes mains

L’ancien joueur de la NBA, David Wood, s’était joint à l’équipe Taugrés de Baskonia. Je l’accompagnais lors du match de la coupe du basketball espagnol. Avant l’une des joutes, David a lu le Psaume 144.1 : « Béni soit l’Éternel, mon rocher, qui exerce mes mains au combat, mes doigts à la bataille. » Se tournant vers moi, il me dit : « Tu vois ? C’est comme si Dieu avait écrit ce verset pour moi ! Il exerce mes mains à attraper les rebonds et mes doigts à lancer le ballon ! » David se croyait appelé à jouer au basketball ; il avait appris que Dieu nous accepte tels que nous sommes et nous rend capables de réaliser notre appel.

Qui ne mène nulle part

Ce jour-là, je servais avec un groupe d’étudiants dans une maison pour familles sans-abri. En ramassant les poubelles, j’ai découvert trois marches d’escalier faites en briques solides. Un escalier des plus ordinaire, sauf qu’il ne conduisait nulle part. En empruntant cet escalier, on se retrouvait devant une surface plane de la vieille maison décrépie.

Prier avec colère

Les voisins n’ont probablement su que penser en m’observant de leurs fenêtres, un certain jour d’hiver. Debout dans mon entrée, je tenais une pelle avec laquelle je m’attaquais furieusement à un bloc de glace s’étant formé juste sous les gouttières. Chaque coup de pelle s’accompagnait d’une prière du genre : « Je n’en peux plus. » « Tu ne peux t’attendre à ce que je fasse cela ! » Aidante naturelle, j’assumais de nombreuses responsabilités, et ce bloc de glace avait fait sauter mes plombs.

Cadeaux inattendus

Les 166 femmes détenues à la prison de Davao City à Mindanao possédaient peu de biens. Mais selon elles, les autres en avaient encore moins. Le typhon Bopha venait tout juste de balayer le sud des Philippines, tuant plus de 1 000 personnes, détruisant des maisons et des récoltes, et créant près d’un million de sans-abri.

Notre Dieu jaloux

En 2014, un chercheur de l’Université de la Californie s’est servi d’un chien en peluche pour démontrer que les animaux peuvent être jaloux. La professeure Christine Harris a demandé à des propriétaires de chiens de manifester de l’affection au nounours en présence de leur animal. Les trois quarts des chiens se sont montrés jaloux. Certains ont tenté d’attirer l’attention de leur propriétaire ; d’autres ont voulu s’immiscer entre le jouet et l’humain. D’autres encore ont carrément essayé de mordre leur rival.

Se noyer dans l’amour

J’ai récemment baptisé un membre d’âge scolaire de mon Église dans une rivière du coin. Son père s’est avancé dans l’eau avec moi, et nous tenant de chaque côté de son fils, nous l’avons immergé et sorti de l’eau fraiche et purifiante. Le père rayonnait pendant toute la sainte cérémonie. C’était le baptême de son fils, mais il était évident qu’il éprouvait autant de joie que lui.

Le quotidien

Je suis heureux d’avoir fait quatre années de latin, mais à l’époque, cela me rebutait. Notre enseignante croyait aux exercices et à la répétition. « Repetitio est mater studiorum » (La répétition est la mère du savoir), nous redisaitelle plusieurs fois par jour. « Repetitio est absurdum » (La répétition est absurde), grommelions-nous en retour.

Prince de la paix

Nous marchions dans un magasin lorsque la fille de 12 ans de mon amie a fait un commentaire sur la couverture d’un magazine de décembre 2012 qui traitait de la fusillade de l’école primaire Sandy Hook aux États-Unis qui a fait 26 victimes : 20 enfants et 6 adultes. Son frère de 6 ans qui en savait peu sur l’événement déchirant, a regardé sa mère et dit : « Je crois que le nom de Jésus que je préfère est Prince de la paix. » « Moi aussi », répondit mon amie. « Moi aussi. »

Paroles sages

Le mari de ma nièce a récemment affiché ce qui suit sur un réseau social : « J’en écrirais beaucoup plus si ce n’était de la petite voix qui m’exhorte à ne pas le faire. Puisque je suis un disciple de Jésus, vous pourriez penser que la petite voix est celle du Saint-Esprit. Il n’en est rien. C’est celle de ma femme, Heidi. »

La foi et le mariage

Les membres de sa famille l’avaient supplié de ne pas se marier. Mais le jeune homme ne les a pas écoutés Qu’est-ce qui préoccupait ses proches ? Il était un croyant ; elle ne l’était pas. Ils savaient que l’union déshonorerait Dieu et que tous deux vivraient des luttes à cause de la désunion. Ils avaient raison. Un an seulement après l’échange des voeux, le couple a divorcé.