J’ai récemment baptisé un membre d’âge scolaire de mon Église dans une rivière du coin. Son père s’est avancé dans l’eau avec moi, et nous tenant de chaque côté de son fils, nous l’avons immergé et sorti de l’eau fraiche et purifiante. Le père rayonnait pendant toute la sainte cérémonie. C’était le baptême de son fils, mais il était évident qu’il éprouvait autant de joie que lui.

Les foules affluaient au désert pour écouter Jean prêcher et pour se faire baptiser dans le Jourdain (Lu 3.7). Elles étaient venues parce qu’il annonçait que quelque chose de nouveau était en train de se produire et que le royaume de Dieu arrivait. Jean-Baptiste encourageait les gens à se faire baptiser pour démontrer qu’ils s’étaient repentis de leurs péchés et qu’ils s’étaient tournés vers Dieu afin d’être pardonnés (v. 3).

Jésus aussi s’est fait baptiser, malgré les protestations de Jean. Et alors qu’il ressortait du Jourdain, la voix de Dieu le Père a retenti du ciel : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis toute mon affection » (v. 22). Ces paroles remplies d’amour du Père au Fils ont été entendues par la foule – elle a vu Jésus être révélé comme le Messie (Jn 1.31‑34).

Tout de suite après son baptême, Jésus a subi 40 jours de tentation et d’isolement dans le désert. Pendant les trois années qui ont suivi, il a été incompris et ridiculisé, et cela allait en empirant. Plus tard, il s’est fait clouer sur la croix. Mais par-dessus tout, avant que Jésus n’ait à supporter une telle épreuve, il était essentiel qu’il sache que le Père l’aimait entièrement.

Cette histoire ne porte pas seulement sur le baptême de Jésus. Elle concerne aussi notre baptême. Elle parle de l’amour de Dieu pour Jésus et de son amour pour nous par son Fils. Nous aussi, nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu. Il prend plaisir en nous également.