Où nous sommes
J’ai pris une journée de congé de mon travail afin de jouir du silence et de la solitude dont j’avais grandement besoin. Je menais une vie bien remplie grâce à ma famille, à mes amis et à un ministère dans l’Église. J’avais de nombreuses raisons d’être reconnaissante, mais intérieurement, je me débattais – et je voulais en parler à Dieu.
Marathon de prière
Vous est‑il difficile d’entretenir une vie de prière constante ? C’est le cas de beaucoup d’entre nous. Même si nous en connaissons l’importance, la prière peut s’avérer difficile malgré tout. Parfois, nous communions intimement avec Dieu, mais d’autres fois, nous avons l’impression de ne faire que semblant. Pourquoi avons‑nous tant de mal à prier ?
En abondance
Nous avons une mangeoire à colibris dans le jardin, et nous aimons beaucoup regarder ces petits oiseaux venir y boire son eau sucrée. Dernièrement, nous sommes allés faire un petit voyage en oubliant toutefois de la remplir. À notre retour, elle était complètement à sec. Les pauvres ! À cause de mon oubli, ils n’ont pas eu de quoi se nourrir, me suis-je dit. Puis je me suis rappelée que ce n’est pas moi qui les nourris, mais Dieu.
Capitaine de mon âme
Les dernières paroles de Timothy McVeigh, sur le point de se faire exécuter pour avoir tué 168 personnes dans un acte de terrorisme, sont tirées d’un poème bien connu intitulé Invictus. On y lit en partie : « Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient, pour mon âme invincible et fière », et le poème se termine ainsi :
Bienvenue à la maison !
Lorsque nous traversions des moments particulièrement difficiles avec notre fils, un ami m’a pris à part après le culte dominical pour me dire : « Je tiens à ce que tu saches que je prie pour toi et ton fils tous les jours. » Puis il a ajouté : « Je me sens tellement coupable. »
Un papa pour Noël
Sur la liste de cadeaux de Noël que la plupart des enfants adressent au Père Noël, on retrouve des jouets et des friandises. Une enquête menée auprès de 2 000 parents britanniques a cependant révélé que la majorité des enfants du Royaume-Uni ont inscrit un nouveau petit frère ou une nouvelle petite soeur en haut de leur liste, suivi de près par un renne vivant. Le dixième cadeau le plus populaire de la liste était un « papa ».
Miséricorde démesurée
Lorsque nous faisons du tort à quelqu’un, il est normal de ressentir de la honte et de l’éloignement. Il est possible que nous nous imaginions que la personne offensée est en furie à cause de notre mauvaise conduite, qu’elle rejoue dans son esprit notre comportement inconsidéré ou qu’elle considère notre faute comme irrécupérable. Il se peut même que nous pensions qu’elle se désintéressera complètement de nous tant que nous n’avouerons pas tous nos torts et que nous ne nous efforcerons pas de nous racheter.
Jouer avec le feu
Lorsque j’étais jeune, ma mère m’a défendu de jouer avec le feu. Pourtant, un jour, j’ai décidé de voir ce qui arriverait si je m’y essayais. Muni d’une pochette d’allumettes et de papier, je me suis dirigé vers le jardin pour faire mon expérience. Le coeur battant, je me suis agenouillé sur le sol, j’ai gratté l’allumette et mis le feu au papier.
Veuves et orphelins
La veuve était l’archétype de l’indigent et du désespéré de la société juive ancienne. Dans son Évangile, Luc mentionne souvent des veuves et leurs parcours de foi : la prophétesse Anne qui a vu le Messie nouveau-né (Lu 2.36‑38) ; la veuve de Sarepta qui s’est occupée d’Élie (4.26 ; 1 R 17.18,19) ; la veuve de Naïn dont Jésus a ressuscité le fils unique (Lu 7.11‑15) ; et la veuve pauvre qui a donné deux petites pièces de cuivre (21.1‑4). Luc a aussi consigné la parabole de Jésus au sujet de la veuve persévérante (18.1‑8), encourageant ses auditeurs à « toujours prier, et ne point se relâcher » (v. 1).
Des larmes au ciel ?
Une de mes chansons préférées est la gagnante d’un Grammy en 1993, Tears in heaven. C’est une qu’Eric Clapton a écrite pour l’aider à guérir de sa douleur après la mort accidentelle de son fils de quatre ans. Plongé dans la tragédie et le chagrin, Eric exprime son espoir de revoir son fils un jour. Il parle d’un endroit hors de notre monde, un endroit loin des pleurs – le ciel : « Derrière la porte se trouve la paix, j’en suis sûr, et je sais qu’il n’y aura plus de larmes au ciel. » Cette chanson m’a profondément ému. Tout comme Clapton, nous connaissons tous parfois des moments déchirants, des moments qui nous font soupirer après le jour où nous ne pleurerons plus jamais.