Une de mes chansons préférées est la gagnante d’un Grammy en 1993, Tears in heaven. C’est une qu’Eric Clapton a écrite pour l’aider à guérir de sa douleur après la mort accidentelle de son fils de quatre ans. Plongé dans la tragédie et le chagrin, Eric exprime son espoir de revoir son fils un jour. Il parle d’un endroit hors de notre monde, un endroit loin des pleurs – le ciel : « Derrière la porte se trouve la paix, j’en suis sûr, et je sais qu’il n’y aura plus de larmes au ciel. » Cette chanson m’a profondément ému. Tout comme Clapton, nous connaissons tous parfois des moments déchirants, des moments qui nous font soupirer après le jour où nous ne pleurerons plus jamais.

Chaque fois que l’on décrit le ciel dans une prédication, on nous dit que c’est un endroit où Dieu « essuiera toute larme de [nos] yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur » (Ap 21.4). C’est l’un des versets les plus réconfortants et rassurants qu’on lit aux funérailles. Oui, ce qu’il proclame est source de bénédiction et de réconfort, mais ce n’est pas la plus grande bénédiction. La plus grande bénédiction du ciel, c’est la présence de Dieu : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux » (v. 3).

Jésus nous rassure en disant ceci : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jn 14.2,3).

Notre bienheureuse espérance n’est pas seulement fondée sur l’idée de l’absence de mort, de deuil, de cri et de douleur (Ap 21.4), mais sur celle de la présence de notre Père céleste. C’est la présence de Dieu qui fait du ciel le ciel ! Un jour, nous serons tous à la maison !