J’ai pris une journée de congé de mon travail afin de jouir du silence et de la solitude dont j’avais grandement besoin. Je menais une vie bien remplie grâce à ma famille, à mes amis et à un ministère dans l’Église. J’avais de nombreuses raisons d’être reconnaissante, mais intérieurement, je me débattais – et je voulais en parler à Dieu.

Assise sur un banc de parc surplombant un étang, j’ai remarqué un merle d’Amérique en train de couvrir beaucoup de terrain en quête de nourriture. J’ai sorti mon repas et entamé ma salade. J’ai remarqué que mon ami emplumé picorait le sol, puis qu’il en tirait un ver. En voyant cette petite créature trouver la nourriture dont elle avait besoin, je me suis rappelé Matthieu 6.26 : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valezvous pas beaucoup plus qu’eux ? »

Dieu a pourvu aux besoins d’un petit oiseau alors qu’il suivait sa routine quotidienne dans l’environnement que le Créateur lui avait fourni. De même, j’ai senti que Dieu m’assurait qu’il pourvoirait à mes besoins – là où je me trouvais – si je cherchais son royaume dans toutes mes circonstances journalières (MT 6.33). Je n’ai pas besoin de m’inquiéter, de travailler dur ni de filer pour obtenir ce dont je crois avoir besoin. Je dois obéir fidèlement au Seigneur, lui faire confiance et me reposer sur sa puissance, puisqu’il peut accomplir ce dont je suis incapable.

Je ne retirerai aucun bien du fait de m’inquiéter pour des choses que je ne maîtrise pas, ni du fait de me tracasser pour des choses que Dieu seul peut produire. L’inquiétude n’ajoutera rien à ma vie, mais elle en prendra quelque chose (MT 6.27). Après tout, mon Père céleste sait précisément de quoi j’ai besoin. Ainsi, je n’ai pas à me laisser dominer par l’agitation. Ceux qui ne connaissent pas le Seigneur s’inquiètent de ces choses (MT 6.32), mais Dieu soit loué, je n’ai pas à m’en soucier !