Quelque chose cloche
Le lendemain de la naissance de notre fils Allen, le médecin m’a dit : « Quelque chose cloche. » Notre fils, d’apparence si parfaite, avait un défaut de naissance risquant de lui être fatal et devait être envoyé en avion dans un hôpital situé à 1130 km pour qu’on l’y opère d’urgence.
Le bon, le mauvais et le laid
Une de mes précieuses amies m’a envoyé un texto pour me dire : « Je suis si heureuse que nous puissions nous dire le bon, le mauvais et le laid ! » Nous sommes amies depuis de nombreuses années, et nous avons appris à partager nos joies et nos échecs. Reconnaissant être loin de la perfection, nous nous confessons nos combats, mais nous nous réjouissons également de nos succès respectifs.
Les blessures d’un ami
Charles Lowery s’est plaint à un ami de douleurs aux reins. Or, au lieu de la sympathie escomptée, il a reçu une évaluation franche du problème : « Je ne crois pas que ton mal de dos soit le problème ; c’est ton estomac qui l’est. Tu as l’estomac tellement gros qu’il presse contre ton dos. »
Se tourner vers des amis
Les séquoias peuvent atteindre une taille incroyable – certains mesurent plus de 115 mètres ! Pourtant, la plupart des séquoias possèdent un système racinaire superficiel qui ne s’enfonce habituellement pas plus de trois mètres dans le sol.
Des amis dangereux
L’un de nos fils, d’âge primaire, a été victime d’intimidation dans son autobus scolaire. Il y a deux semaines, après être rentré de l’école, il est arrivé tout triste dans la cuisine et a affirmé : « Je ne veux plus prendre l’autobus. » Il a été difficile pour lui d’apprendre à se protéger tout en restant ouvert au pardon et à la possibilité de proposer son amitié à ceux qui le harcèlent.
Meilleur ami – pour toujours
Une chose que mon père m’a souvent répétée est une des perles de sagesse que j’en suis venu à estimer : « Joe, les bons amis sont l’un des trésors les plus précieux. » Comme il disait vrai ! Avec de bons amis, nous ne sommes jamais seuls. Ils sont attentifs à nos besoins et partagent avec bonheur nos joies et nos fardeaux.
Un ami dans le besoin
De bons amis à moi ont perdu leur fils, Raphaël, quand il était âgé d’à peine huit semaines. J’en avais le coeur brisé pour eux et je tenais à les réconforter, mais j’ignorais comment soulager leur douleur.
Un véritable ami
Quelques mois après la mort tragique de son fils, mon ami m’a confié que les gens qui avaient été proches de lui l’évitaient maintenant, ainsi que sa famille. Il avait l’impression que personne ne voulait être en leur compagnie. Je lui ai demandé pour quelles raisons il croyait que ces mauvais consolateurs agissaient ainsi. Sa réponse m’a perturbé puisque je la savais vraie : « Lorsque les gens ne croient pas être en mesure de régler une situation, ils font semblant qu’elle n’existe pas. Ils sont embarrassés. »
Le temps de la solitude
Dans la pile de courrier d’après Noël, j’ai découvert un trésor : une carte de Noël faite à la main et peinte sur du carton recyclé. De simples coups de pinceau à l’aquarelle évoquaient des collines auxquelles des conifères donnaient vie par un temps glacial. Centré au bas de la carte et encadré de baies rouges, le message suivant était écrit à la main : Peace be with you! (Que la paix soit avec vous !)
Un ami
Lorsque ma jeune soeur avait quatre ans, un dictateur mondial (que nous appellerons Frank) apparaissait constamment aux informations télévisées du soir. Ses discours remplis de haine éclaboussaient les manchettes des journaux. Il était violent et propageait la haine et la peur. Évidemment, ma soeur en connaissait très peu sur la politique, mais elle percevait l’anxiété qui régnait sur notre pays et comprenait que la plupart des gens considéraient ce dictateur comme un homme mauvais et dangereux. Un jour, mon père (qui nous a enseigné que Dieu désire que nous aimions tout le monde), a interrogé ma soeur. « Que penses-tu de Frank ? » a-t-il demandé. Déconcertée, ma soeur a réfléchi prudemment à sa réponse. Enfin, elle a dit : « Je l’aime, mais je ne jouerais pas avec lui. »