De bons amis à moi ont perdu leur fils, Raphaël, quand il était âgé d’à peine huit semaines. J’en avais le coeur brisé pour eux et je tenais à les réconforter, mais j’ignorais comment soulager leur douleur.

Job a aussi eu besoin de réconfort quand il a subi des pertes et un chagrin incroyables. Bien qu’il ait craint Dieu, qui lui avait accordé des enfants et des biens (JOB 1.1‑3), il n’était pas à l’abri de la souffrance.

Satan a affirmé que Job demeurait fidèle à Dieu uniquement parce que l’Éternel le protégeait (1.9,10), et que s’il venait à tout perdre, Job le maudirait. Dieu a accepté que son serviteur soit mis à l’épreuve et, malheureusement, Job a tout perdu – y compris ses enfants (V. 13‑19).

Même si Job vivait un profond deuil, il a continué de bénir l’Éternel (V. 20‑22). Ensuite, Satan a infligé à Job des plaies douloureuses, ce qui a fait dire à sa femme : « Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! » (2.9.) Toutefois, Job l’a réprimandée et a refusé de dire quoi que ce soit de mal contre Dieu (V. 10).

Trois des amis de Job, ayant entendu parler de ses épreuves, sont venus le consoler (V. 11). Reconnaissant à peine leur ami souffrant, ils sont simplement restés assis à ses côtés pendant sept jours et sept nuits, sans rien lui dire. Ils voyaient à quel point sa douleur était grande (V. 12,13).

De même, l’ami d’un collègue dont la femme était décédée lui a rendu visite et s’est assis avec lui dans le silence durant les mois qui ont suivi sa perte tragique. Au début, le silence était quelque peu gênant, mais mon collègue en est venu à apprécier sa compagnie et ces moments de réconfort silencieux.

Souvent, nous nous sentons obligés de dire ou de faire quelque chose pour apporter la paix à une âme troublée, mais parfois, la meilleure chose consiste à nous asseoir avec les autres dans le calme de la présence de Dieu (PS 46.11).