Utilisez votre don
Le film La Reine des neiges sorti en 2013 raconte l’histoire d’une princesse tourmentée nommée Elsa qui possède un don spécial – le pouvoir de créer de la glace et de la neige. Pas question ici de simplement faire du thé glacé ; d’un mouvement du poignet, cette princesse peut déclencher un blizzard et transformer sur-le-champ une chaude journée d’été en paradis hivernal.
En lieu sûr
Un jeune Japonais avait un problème : il redoutait de sortir de chez lui. Pour éviter de croiser des gens, il dormait le jour et passait la nuit devant la télévision. C’était un hikikomori, un ermite des temps modernes. Le problème est né lorsqu’il a cessé de fréquenter l’école à cause de ses mauvaises notes. Plus il passait de temps en marge de la société, plus il se sentait comme un paria. Il a fini par rompre toute communication avec ses amis et sa famille. Il a néanmoins obtenu de l’aide pour s’en sortir en se rendant dans un club de jeunes de Tokyo connu comme un ibasho, un lieu sûr où les gens brisés peuvent amorcer leur réinsertion sociale.
Une seule source
Au mois d’octobre, les arbres de ma région s’ornent de couleurs vives. Une certaine année, un arbre a particulièrement attiré mon attention. Comme Joseph, il était revêtu d’une « tunique » de plusieurs couleurs. Les feuilles du haut étaient de couleur prune. Un peu plus bas, le lie-de-vin du feuillage passait au cramoisi. Ce dernier faisait place au rouge orangé du rouge‑gorge puis, tout au bas, au jaune du citron, comme si l’arbre avait revêtu un jupon. Cependant, si les feuilles arboraient des couleurs contrastantes, elles avaient toutes poussé sur le même arbre.
Faire face aux tentations
Vous vous dites qu’il s’agit de la dernière collation que vous prendrez aujourd’hui, mais cinq minutes plus tard, vous partez à la recherche d’autre chose à manger ! Michael Moss, dans son livre Salt Sugar Fat (Sel, sucre, gras), nous révèle comment les entreprises alimentaires se penchent sur les moyens d’« aider » les gens à avoir envie de manger de la malbouffe. Certains des plus gros noms de l’industrie alimentaire engagent des « conseillers en envie de manger » pour déterminer le « point de bien‑être » des consommateurs, soit les conditions idéales pour tirer partie de leur envie de manger. Une entreprise bien connue dépense 30 millions de dollars par année afin de déterminer quel est le « point de bien‑être » de ses consommateurs.
Appelés à aimer
Pendant huit jours, j’ai parcouru le nord de l’Angleterre à pied avec un ami. Lors de la deuxième journée, nous avons pu contempler durant presque toute notre marche le château Dunstanburgh, un fort en ruines du XIVe siècle. Thomas, comte de Lancastre, l’a construit dans le but précis d’exhiber sa richesse et sa gloire. De bien des façons, il y est parvenu. Sept siècles plus tard, le nom de Thomas perdure grâce à son château. Ce comte a cependant échoué dans ce qui comptait le plus. Devant son château se trouve un panneau sur lequel on lit que cet homme était « arrogant et impopulaire ».
Au risque de tomber
Tandis que mon amie Elaine se remettait d’une mauvaise chute, un infirmier lui a passé un bracelet d’un jaune éclatant au poignet. On pouvait y lire : Fall Risk (Risque de chute). Cela signifiait : Surveillez bien cette personne. Il se peut qu’elle soit d’un équilibre fragile. Aidez‑la à se rendre d’un endroit à un autre.
Quelle opinion importe ?
J’ai présenté au groupe de jeunes de mon Église une leçon portant sur l’Écriture que j’avais soigneusement préparée. Lorsque j’ai eu terminé, un jeune homme du groupe m’a dit : « Je crois que vous auriez pu faire mieux. » Cela m’a blessée. Puis je me suis rappelé une phrase qu’un ouvrier de longue date de l’Église avait dite : « Nous prétendons être des serviteurs de Dieu, mais lorsqu’on nous traite en tant que tels, cela nous contrarie. »
Attention à l’indolence !
L’indolence est l’un des plus grands dangers qui guettent les personnes souffrant d’allergie grave. J’en suis un parfait exemple. Il y a dix ans, j’ai failli perdre la vie à cause d’une allergie grave au latex. Croyez-moi, il est terrifiant de se voir soudainement gonfler comme un ballon et de ne plus pouvoir respirer. Puis, dix ans ont passé, et j’ai oublié à quel point une réaction allergique peut être critique.
Apprendre à aimer
L’amour fait plus que « tourner le monde », comme le dit une vieille chanson. Il rend aussi immensément vulnérable. Il se peut que de temps à autre on se dise : Pourquoi aimer, quand les autres ne s’en montrent pas reconnaissants ? ou : Pourquoi aimer et risquer ainsi de me faire blesser ? Paul nous en donne ceci pour raison pure et simple : « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour. Recherchez l’amour » (1 CO 13.13 – 14.1).
Le jeu de la comparaison
En allemand, le terme schadenfreude signifie se réjouir du malheur d’autrui. Nous prenons parfois schadenfreude aux erreurs des autres : un politicien que nous n’apprécions pas trébuche sur ses mots ; une personne riche et célèbre fait soudainement faillite. Nous sommes tristes en partie, mais nous nous réjouissons peutêtre secrètement de la tournure des événements.