Le film La Reine des neiges sorti en 2013 raconte l’histoire d’une princesse tourmentée nommée Elsa qui possède un don spécial – le pouvoir de créer de la glace et de la neige. Pas question ici de simplement faire du thé glacé ; d’un mouvement du poignet, cette princesse peut déclencher un blizzard et transformer sur-le-champ une chaude journée d’été en paradis hivernal.

Quand Elsa était encore fillette, son don a failli causer la mort de sa soeur Anna. Craignant de ne pas être capable de maîtriser son pouvoir spécial, la princesse a choisi d’en garder le secret et de vivre seule et dans la peur. Cependant, à la fin du film, Elsa découvre que le véritable amour lui permet non seulement de maîtriser ses pouvoirs pour le bien des autres, mais qu’il favorise aussi la restauration de relations qui ont été endommagées par la peur et l’incompréhension pendant des années.

L’apôtre Paul désirait ardemment que la jeune Église de Corinthe découvre aussi la puissance de l’amour lorsqu’il était question d’exercer ses « dons spirituels » (1 CO 12.1). Apparemment, des questions et des malentendus sur la signification des « dons spirituels » avaient surgi au sein de cette jeune Église et menaçaient de la diviser. Paul a rappelé à ses membres que tous les dons spirituels étaient importants et « [donnés] pour l’utilité commune » (V. 7). Il désirait leur faire comprendre que la vertu la plus importante de toutes, l’amour, déterminait la mise en pratique de leurs dons et favorisait l’apaisement des tensions qui menaçaient leur unité.

Personne n’est à la hauteur de la description bien connue du véritable amour que nous fournit Paul (1 CO 13.4-7), mais grâce à Dieu, nous pouvons emprunter « une voie par excellence » (1 CO 12.31).

Ne laissons pas la peur et les malentendus nous éloigner les uns des autres, mais au contraire, faisons preuve d’amour ; il a le pouvoir de nous unir.