Vous vous dites qu’il s’agit de la dernière collation que vous prendrez aujourd’hui, mais cinq minutes plus tard, vous partez à la recherche d’autre chose à manger ! Michael Moss, dans son livre Salt Sugar Fat (Sel, sucre, gras), nous révèle comment les entreprises alimentaires se penchent sur les moyens d’« aider » les gens à avoir envie de manger de la malbouffe. Certains des plus gros noms de l’industrie alimentaire engagent des « conseillers en envie de manger » pour déterminer le « point de bien‑être » des consommateurs, soit les conditions idéales pour tirer partie de leur envie de manger. Une entreprise bien connue dépense 30 millions de dollars par année afin de déterminer quel est le « point de bien‑être » de ses consommateurs.

Tout comme il existe des conseillers en envie de manger qui trouvent des moyens de nous rendre accros à la malbouffe, il existe un « conseiller en bien‑être spirituel » qui étudie les croyants et essaie d’influencer leurs désirs spirituels pour les diriger vers des choses qui sont nuisibles à leur âme (1 CO 10.6). Il se nomme Satan.

Satan est la force suprême derrière les tentations auxquelles les croyants font face. Il a incité Adam et Ève à être indépendants de Dieu et à briser la paix dont ils jouissaient avec lui (GE 3.1). Il a encouragé David à avoir soif de pouvoir et à se fier à ses capacités militaires plutôt qu’à la puissance de Dieu (1 CH 21.1). Si les croyants ne nourrissent pas l’intimité de leur mariage, Satan les encouragera à rechercher leur satisfaction en dehors des liens nuptiaux (1 CO 7.5). Il est le conseiller en satisfaction le plus rusé qui soit, utilisant argent, pouvoir, convoitise et orgueil pour entraîner les croyants à la recherche de leur point de bien‑être ; or, cette expérience culmine dans le péché et l’esclavage spirituel.

Nous pouvons résister aux avances de Satan en mémorisant la Parole de Dieu (MT 4.4), en veillant et en priant (26.41), en nous rappelant que Dieu est fidèle et en croyant qu’il nous délivrera de la tentation. Notre Dieu ne permettra jamais que nous soyons tentés au-delà de nos forces (1 CO 10.13).