Les feux et la foi
Quand je fais de la randonnée et du camping durant plusieurs jours, les feux de camp sont essentiels. La chose la plus importante que j’ai sur moi lorsque j’amorce une journée c’est une poignée de morceaux de bois carbonisés par le feu de la veille. C’est le meilleur bois d’allumage qui existe. Pas besoin de trouver de petit bois ou de brindilles. J’allume les extrémités calcinées, je souffle dessus et je dépose quelques bûches sur le feu.
Discerner le vrai du faux
Dans la pièce Othello de Shakespeare, le méchant s’appelle Iago. Il fait semblant d’être le meilleur ami et le conseiller d’Othello, mais en fait il conspire la perte de son ami. La pièce est montée de telle sorte qu’il est impossible, même pour l’auditoire, de comprendre la tromperie d’Iago avant la dernière scène. Il est convaincant du début à la fin, et si le comédien qui l’incarne joue bien son rôle, il réussira à stupéfaire le public lorsque sa véritable nature sera révélée. Le personnage camoufle bien sa tromperie par ses paroles et ses actions.
Un seul Spectateur
En tant que prédicateur, je me soucie, avec raison, du contenu de chacune de mes prédications du dimanche. Je dois avouer cependant que je peux tomber dans un piège : celui d’accorder plus d’importance à ce que les gens pensent de mon message qu’au fait qu’ils le comprennent ou que mes paroles les bénissent, ainsi que le Seigneur. Il peut m’arriver de trop m’inquiéter de l’accueil que réserveront les membres de mon Église à mon message. Si j’aperçois un front plissé dans l’assemblée, surtout lorsqu’il s’agit de quelqu’un que je connais bien et dont je respecte la vie spirituelle, cela nuit à la fluidité de mon message et me consterne.
Réjouissez-vous !
L’épidémie de fièvre aphteuse qui a frappé le Royaume-Uni en 2001 a fait plus de tort à la communauté agricole britannique que tout autre événement de l’Histoire. Certains croyants priaient pour que les agriculteurs chrétiens soient miraculeusement protégés, tandis que d’autres priaient pour qu’ils continuent de témoigner de Jésus, malgré tout.
Le courage en plein combat
Néhémie était affligé d’entendre parler de l’état désastreux de Jérusalem (NÉ 2.3). Comme Dieu, il aimait la ville sainte, mais il ne pouvait rien faire pour elle en tant qu’échanson du roi dans la lointaine Suse. Puis l’occasion de transformer la situation s’est présentée à lui de manière inattendue : en faisant une demande au roi, au risque de sa vie (V. 4,5). Un échanson n’avait même pas le droit de paraître triste, encore moins de décrire le chagrin ressenti en raison de l’état de sa lointaine patrie. La moindre parole à ce sujet l’exposait à la mort, mais Néhémie a tout de même parlé.
Foi et obéissance
Avez-vous déjà désespérément souhaité obtenir quelque chose de Dieu ? Lui avez-vous déjà promis une chose s’il intervenait en votre faveur ?
En plein combat
Je me suis entretenu avec un ancien soldat d’élite des forces britanniques qui a livré plusieurs batailles desquelles il est sorti indemne. Il m’a dit : « Je ne crois pas en Dieu. » J’ai mis son affirmation en doute en lui citant cette expression bien connue : « Il n’y a pas d’athées dans les tranchées. »
Infini, mais présent
Récemment, je me suis blessé à la jambe en tombant. Puisque je gagne ma vie en travaillant à l’extérieur, je dois rester en santé afin de pourvoir aux besoins de ma famille. Ainsi, lorsque l’accident est arrivé, j’ai pris conscience des conséquences financières que nous pourrions subir.
Confiance et réalité
Le jeune homme écarquillait les yeux de peur en me regardant. Il n’arrivait pas à grimper plus haut. « Qu’est-ce qui arrive si je tombe du rocher ? » m’a-t-il crié. « Le problème n’est pas de tomber, mais de frapper le sol », lui ai-je répondu en souriant. Il m’a fusillé du regard.
Prêt à partir
Theodore Bayley Hardy, un aumônier de l’armée britannique, est l’un des non-combattants de la Première Guerre mondiale ayant reçu le plus de médailles. Sur sa pierre tombale sont gravées des lettres que la plupart des gens ne comprennent pas : VC, DSO, MC. Elles révèlent que Hardy, qui est mort de blessures qu’il a subies aux combats, a reçu pour son service la Croix de Victoria, l’Ordre du service distingué et la Croix militaire.