Récemment, je me suis blessé à la jambe en tombant. Puisque je gagne ma vie en travaillant à l’extérieur, je dois rester en santé afin de pourvoir aux besoins de ma famille. Ainsi, lorsque l’accident est arrivé, j’ai pris conscience des conséquences financières que nous pourrions subir.

Plus tard, tout en m’apitoyant sur mon sort, je suis sorti de chez moi en boitant péniblement pour aller promener mon chien dans les bois près de ma maison. En un instant, j’ai remarqué la splendeur du tableau qui s’offrait à ma vue : l’énergie débordante de mon chiot, le pic jacassant au-dessus de nous, les feuilles automnales aux couleurs changeantes encadrant la vue du lac et, au loin, les pics escarpés des montagnes. La beauté resplendissait de partout !

Dans les chapitres 38 et 39 de Job, l’Éternel réagit aux tentatives maladroites de Job visant à expliquer ses voies. « Qui est celui […] ? Où étais-tu […] ? Depuis que tu existes, as-tu […] ? » (JOB 38.2,4,12.) Il réprimande Job non pas en lui rappelant les interventions divines ou en évoquant les circonstances, mais en lui présentant sa puissance insondable et son autorité incontestable (V. 8‑11).

Finalement, Job confesse : « [J’ai] parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas » (42.3). Puis il se tait en toute humilité devant son Créateur. La réponse à son adversité se trouvait dans le caractère de Dieu, et non dans ses actions.

Dieu nous dit que ses voies sont trop complexes pour que nous les comprenions (ÉS 55.8,9). Le suivre, c’est avoir confiance en lui, lui obéir et croire en lui (voir HÉ 11) plutôt que tenter de le comprendre (PR 3.5,6). En acceptant ce fait, nous devenons libres de recevoir le réconfort qu’il nous offre. Il est aux commandes de toutes choses, des bras de mer à nos besoins quotidiens (MT 6.30).

Quand la vie va mal, reposez-vous sur celui qui a formé les mers et qui est pour nous (RO 8.31). Il est certes insondable, mais il est de notre côté !