Je me suis entretenu avec un ancien soldat d’élite des forces britanniques qui a livré plusieurs batailles desquelles il est sorti indemne. Il m’a dit : « Je ne crois pas en Dieu. » J’ai mis son affirmation en doute en lui citant cette expression bien connue : « Il n’y a pas d’athées dans les tranchées. »

Il s’est contenté de froncer les sourcils et de hausser les épaules. Je lui ai ensuite demandé quel avait été son souhait le plus ardent alors qu’il se trouvait en plein coeur de la bataille – au moment où il croyait qu’il allait mourir. Les larmes aux yeux, il m’a répondu : « J’ai demandé au Tout-Puissant de me sortir de là vivant ! »

David en connaissait long sur la solitude et le danger (2 S 22.4‑7). Durant ses années d’affliction et de persécutions, il a appris à ne compter que sur une seule source de force : Dieu (V. 2). Dépouillé de tout, il savait qu’il ne lui restait que Dieu et que celui‑ci lui suffisait ! Comme nous, le peuple d’Israël s’est souvent tourné vers des choses autres que le seul vrai Dieu. « En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon » (JG 17.6). Tous plaçaient leur confiance en eux-mêmes et en leurs propres pensées plutôt que de rechercher les instructions de Dieu.

Ézéchiel 16.1‑34 décrit de manière émouvante l’histoire d’une femme (Jérusalem) qui quitte délibérément son mari aimant (Dieu) pour suivre ses propres désirs pécheurs. Et dans l’Apocalypse, Jésus réprimande l’Église d’Éphèse en lui déclarant que, malgré ses succès considérables, elle avait ôté à Dieu sa place légitime : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour » (2.4). Tout au long de l’Histoire, les gens ont fait de Dieu leur dernier recours plutôt que leur premier amour, leur « rocher » et leur « Sauveur » (2 S 22.3).

N’attendons pas d’être en plein combat avant de nous approcher de Dieu. Il est digne que nous nous abandonnions entièrement à lui aujourd’hui !