Lois et grâce
Récemment, des pompiers ont choisi de ne pas aller secourir un homme qui se noyait dans la baie de San Francisco. Selon le chef des pompiers intérimaire qui supervisait l’équipe sur place, l’une des choses qui les a empêchés d’agir est un règlement qui interdit aux pompiers d’entrer dans l’eau. Les secouristes étaient mécontents puisqu’ils voulaient désespérément agir, mais les politiques les en empêchaient. Chercher à obéir avant tout aux règlements est une forme de légalisme, quelque chose qui est trop souvent présent dans nos Églises aujourd’hui.
Gratuit, mais coûteux
Si vous avez l’argent nécessaire, vous pouvez acheter presque tout ce que vous désirez. Selon Michael Sandel, auteur de What Money Can’t Buy (Ce que l’argent ne saurait acheter), une personne seule à bord de son véhicule peut acheter un accès à la voie de covoiturage pour 8 $, un prisonnier peut obtenir une cellule de prison plus confortable pour 90 $ la nuit, on peut se procurer un billet grâce auquel on sera à la tête de la file d’attente dans un parc d’attractions pour 149 $, le numéro de téléphone cellulaire de son médecin pour 1 500 $ et le droit de chasser un rhinocéros noir en voie d’extinction pour 250 000 $. Oui, l’argent met presque tout à notre disposition…
L’obsession des comparaisons
Thomas J. DeLong, professeur de l’école d’administration de Harvard, a remarqué une tendance troublante parmi ses élèves et ses collègues, « l’obsession des comparaisons ». Il écrit à ce sujet : « Plus que jamais auparavant […] les chefs d’entreprise, les analystes de Wall Street, les avocats, les médecins et autres professionnels comparent leurs réalisations avec celles d’autres personnes de manière obsessionnelle. […] Or, cela nuit aux personnes et aux entreprises. En définissant la réussite selon des critères externes plutôt qu’internes, on amoin-drit son degré de satisfaction et son engagement. »
Jurer de ne pas jurer
Une école privée a conclu une entente « antigrossièretés » avec ses étudiantes uniquement. Selon le directeur de l’école, les filles utilisaient depuis un certain temps un langage plus grossier que les garçons. (Hum ! je devine que les garçons en étaient coupables aussi !) On leur a donc demandé de lever la main droite et de dire : « Je jure solennellement de ne pas utiliser de gros mots, quels qu’ils soient, à l’intérieur des murs et sur la propriété de la Queen of Peace High School. » Essentiellement, les élèves juraient de ne pas jurer (ne pas dire de vulgarités).
Justice et collations
On prétend que la justice est aveugle, mais des études récentes suggèrent que la justice aime aussi grignoter ! En 2010, une équipe de chercheurs a suivi pendant dix mois les prononcés de huit juges lors de 1100 audiences de libération conditionnelle. Près de 65 % des prisonniers se sont vu octroyer une libération conditionnelle lors des audiences tenues immédiatement après le petit déjeuner des juges. Durant les heures qui suivaient, les chances d’obtenir une libération conditionnelle chutaient. Cependant, les prisonniers avaient 65 % plus de chances d’être libérés si leur cause était entendue après la collation de la matinée ou le repas du midi des juges.
Des rêves différés
Larry Carter était surpris de voir à quel point la capacité des enfants à rêver avait pu changer en seulement quelques décennies. Lorsqu’il était jeune, l’entraîneur de son équipe de baseball avait demandé à ses joueurs s’ils rêvaient de devenir joueurs de baseball professionnels. Presque tous les garçons avaient levé la main. Son entraîneur leur avait dit que s’ils souhaitaient réaliser ce rêve, ils allaient devoir travailler fort dès maintenant. Cette déclaration avait été si inspirante que les joueurs s’étaient exercés et avaient joué intensément, ce qui leur avait valu quelques saisons parfaites.
Hésitation fatale
À l’automne 2003, une série de feux de forêt a fait plusieurs dizaines de victimes aux États-Unis. Les flammes s’étant répandues très rapidement, les pompiers ont supplié les gens de quitter leur demeure en Californie du Sud, mais beaucoup ont hésité. Certains ont voulu prendre le temps de remplir leurs valises de vêtements tandis que d’autres ont voulu combattre le brasier au moyen de tuyaux d’arrosage.
Des paroles encourageantes
Le directeur d’une école primaire britannique a envoyé une lettre à ses étudiants pour les encourager après une longue et difficile semaine d’examens. Il a écrit : « L’école est fière de vous puisque vous avez fait preuve d’un engagement soutenu et que vous avez fait de votre mieux durant cette semaine ardue. Ces tests n’évaluent pas toujours ce qui rend chacun de vous spécial et unique. Ceux qui ont élaboré les tests ne vous connaissent pas personnellement […] Ils ne savent pas que vous essayez, chaque jour, de faire de votre mieux. Rappelez-vous qu’il y a plusieurs façons d’être intelligent. »
Poursuivez votre ascension !
Richard avait besoin d’un coup de pouce, et on lui en a fourni un. Il escaladait des rochers avec son ami Kevin, qui servait d’assureur (la personne chargée de sécuriser la corde). Épuisé et prêt à renoncer, Richard a demandé à Kevin de le redescendre au sol. Kevin l’a toutefois exhorté à continuer, en lui indiquant qu’il s’était rendu trop loin pour abandonner maintenant. Suspendu dans les airs, Richard a alors décidé de persévérer. Chose étonnante, il est parvenu à reprendre le contact avec le rocher et à achever son ascension en raison de l’encouragement de son ami.
Un coup au coeur
La commotio cordis, qui est généralement suivie d’un arrêt cardiaque, résulte d’un coup brusque et sec à la poitrine. Elle se produit souvent lorsqu’un jeune homme reçoit un objet contondant près du coeur au moment où il se trouve dans la « période de vulnérabilité » (une phase qui dure de 10 à 30 millisecondes entre deux battements de coeur). Ce traumatisme touche habituellement les garçons et les adolescents tandis qu’ils pratiquent un sport et cause souvent la mort.