Une école privée a conclu une entente « antigrossièretés » avec ses étudiantes uniquement. Selon le directeur de l’école, les filles utilisaient depuis un certain temps un langage plus grossier que les garçons. (Hum ! je devine que les garçons en étaient coupables aussi !) On leur a donc demandé de lever la main droite et de dire : « Je jure solennellement de ne pas utiliser de gros mots, quels qu’ils soient, à l’intérieur des murs et sur la propriété de la Queen of Peace High School. » Essentiellement, les élèves juraient de ne pas jurer (ne pas dire de vulgarités).

Selon l’Écriture, aucune règle externe ni aucun engagement ne peuvent « rénover » un discours grossier. Jésus a affirmé que l’on reconnaît l’arbre à son fruit (LU 6.43,44). De même, les paroles d’une personne révèlent si son coeur est pur ou non. Dans ce passage, Jésus utilise le fruit pour définir nos paroles et non nos oeuvres : « [C’est] de l’abondance du coeur que la bouche parle » (V. 45).

Le Sauveur faisait remarquer que si nous voulons vraiment que le discours d’une personne change, nous devons commencer par nous occuper de son coeur et non de sa bouche. Les paroles d’une personne seront transformées par son coeur transformé. David a écrit : « Ô Dieu ! crée en moi un coeur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé » (PS 51.12).

Conclure une entente ne changera pas nos paroles. Nous éliminons le langage ordurier en laissant le Saint-Esprit transformer notre coeur. Confessons d’abord Jésus comme Seigneur (1 CO 12.3), puis invitons le Saint-Esprit à nous remplir. Alors, il nous inspirera à chanter de bonnes paroles sur Dieu et sur ses oeuvres (ÉP 5.18,19). Nous commencerons aussi à remercier Dieu pour tout ce qu’il fait, à parler avec amabilité et délicatesse, et à utiliser des propos qui sont instructifs et édifiants (V. 20 ; 4.15,29 ; COL 4.6).