Voir des fruits
Un jour, mon voisin a planté des graines de pommiers. Des années plus tard, ses arbres devenus matures ont porté des fruits. Mais il y avait un pépin. Le premier boisseau de pommes qu’il a cueilli contenait des invités indésirables… Euh ! nuisibles. Des vers s’y étaient installés. Ce qui a entraîné sa femme à conclure qu’il suffit effectivement d’une pomme pourrie pour gâter tout le tas ! Depuis ce jour fatidique, les seuls êtres qui ont croqué dans ses pommes sont les cerfs sauvages (et les vers).
Caméléon humain
L’artiste Liu Bolin est connu sous le nom de « l’homme invisible » ou « l’homme caméléon » du fait qu’il se confond avec son environnement. Il couvre tout son corps de peinture, de telle façon qu’il se fond parfaitement dans le décor. Liu a peint sur lui-même des scènes de la vie réelle, entre autres, des murs de graffitis, des étagères de supermarchés et même des cabines téléphoniques.
LA DISCIPLINE DE L’ATTENTE
Il est difficile d’attendre. On attend en faisant la queue à l’épicerie, dans la circulation, chez le médecin. On se tourne les pouces, on réprime des bâillements et l’on se plaint intérieurement, contrarié. D’une autre façon, on attend une lettre qui tarde à arriver, le retour d’un enfant prodigue, ou encore que sa femme ou son mari change. On attend la venue d’un enfant à tenir dans ses bras. On attend que s’accomplissent les désirs de son cœur.
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
En visitant une exposition de musée intitulée « A Day in Pompeii » (Une journée à Pompéi), j’ai été frappé de constater un thème récurent : la journée du 24 août 79 a commencé de façon tout à fait ordinaire. Les gens vaquaient à leurs occupations quotidiennes dans les foyers, les marchés et le port de cette ville romaine prospère de 20 000 habitants. À huit heures du matin, on a vu le Vésuve situé non loin de là cracher une série de petites émissions, suivie d’une éruption violente en après-midi. En moins de vingt-quatre heures, Pompéi et une grande partie de sa population se sont retrouvées ensevelies sous une épaisse couche de lave volcanique. De façon inattendue.
Le travail
Les filets sont la première chose que vous remarquerez. Ils s’étendent d’un bâtiment à l’autre, raides, prêts à attraper les travailleurs tentant de sauter vers leur mort. Voici Foxconn, l’énorme usine de Shenzhen, en Chine, où une armée de jeunes Chinois fabrique des iPad, iPhone et ordinateurs pour le monde entier. Comme les filets en témoignent, le travail n’est pas toujours valorisant.
OÙ ÉTIEZ-VOUS ?
Le missionnaire Egerton Ryerson Young a servi Dieu auprès de la tribu des Salteaux au Canada dans les années 1700. Le chef de cette tribu a remercié Young de leur avoir apporté la bonne nouvelle de Christ, en lui précisant qu’il l’entendait pour la première fois à son âge avancé. Comme il savait que Dieu était le Père céleste de Young, le chef a demandé à celui-ci : « Est-ce que ça veut dire qu’il est aussi mon Père ? » Lorsque le missionnaire le lui a confirmé, la foule s’étant réunie autour d’eux s’est exclamée de joie.
Servez vos oppresseurs
Il y a quelques années, de jeunes hommes ont volé ma voiture. Ils ont eu un accident, l’abîmant à un point tel qu’elle n’était plus réparable. Aucune indemnité ne m’a été donnée. J’ai même eu à payer pour le remorquage. Il aurait été juste que ces gens remplacent ce qu’ils avaient volé.
LIGNE DE CHARGE
Au xixe siècle, on surchargeait souvent les navires sans même s’en préoccuper. Résultat : ces navires coulaient et les membres de l’équipage perdaient la vie en mer. En 1875, afin de remédier à cette pratique répréhensible, le politicien britannique Samuel Plimsoll a amené le corps législatif à imposer que l’on trace une ligne sur la coque des navires pour indiquer s’il était surchargé. Cette « ligne de charge » en est venue à être connue sous le nom de ligne de Plimsoll et continue d’apparaître sur la coque des navires d’aujourd’hui.
Un repas et des pécheurs
Il y a plusieurs années, alors que nous étions en vacances à Washington DC, ma famille a remarqué qu’une grande foule se massait devant un théâtre en vogue du centreville. La rumeur circulait que Colin Powell, qui était secrétaire d’État à ce moment-là, allait assister à la représentation du soir d’une pièce de théâtre. Nous nous sommes vite aperçus qu’épier les allées et venues des hauts fonctionnaires était le passe-temps favori des touristes.
DES BRIQUES SANS PAILLE
Nous sommes nombreux à relever le défi de travailler avec des ressources limitées. Possédant moins d’argent, moins de temps, une énergie vacillante et moins d’assistants, notre charge de travail risque de rester la même. Il arrive même parfois qu’elle augmente. Il y a d’ailleurs un dicton qui résume bien ce problème : « Plus de briques, moins de paille. »