Un jour, mon voisin a planté des graines de pommiers. Des années plus tard, ses arbres devenus matures ont porté des fruits. Mais il y avait un pépin. Le premier boisseau de pommes qu’il a cueilli contenait des invités indésirables… Euh ! nuisibles. Des vers s’y étaient installés. Ce qui a entraîné sa femme à conclure qu’il suffit effectivement d’une pomme pourrie pour gâter tout le tas ! Depuis ce jour fatidique, les seuls êtres qui ont croqué dans ses pommes sont les cerfs sauvages (et les vers).

Dieu différencie les bons fruits des mauvais fruits. Le prophète Ésaïe décrit Dieu comme un maître-jardinier qui « [remue] le sol, [ôte] les pierres, et y [met] un plant délicieux » (És 5.2). Il a même protégé son jardin et y a bâti une cuve. Malheureusement, les raisins se sont révélés amers plutôt que doux. Alerte aux fruits pourris !

Cette métaphore des fruits démontre comment Dieu désirait que son peuple le suive dans l’amour et dans l’obéissance. Mais il ne l’a pas fait. Dieu a demandé : « Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? » (v. 4.) Il a béni son peuple, mais les fruits qu’il en a reçus étaient remplis de vers. Au lieu de trouver la justice, il a trouvé l’oppression. Il a été témoin de violence au lieu de droiture (v. 7). Parce qu’il a produit du mauvais fruit, le peuple de Dieu a été réprimandé et discipliné (v. 5,6).

Jésus décrit ce qu’est un vignoble en énonçant en termes clairs ses attentes pour nos vies, déclarant : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche » (Jn 15.1,2). Comment faisons-nous pour porter du fruit ? Jésus dit : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits » (v. 5). Si nous ne lui obéissons ni ne le suivons, nous serons « [jetés] dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on le ramasse, on le jette au feu, et il brûle » (v. 6).

Dieu s’attend à ce que nous portions de bons fruits. Que produisez-vous ?