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Et si ?

Récemment, j’ai reçu le courriel d’une femme nommée Renée qui me racontait qu’elle et son mari avaient essayé pendant des années de fonder une famille, sans succès. Après avoir subi plusieurs traitements de fécondation in vitro et attendu plusieurs années pour adopter, ils étaient épuisés par l’épreuve et songeaient à mettre fin au projet. Sachant que ma femme et moi avions vécu une épreuve semblable, Renée m’a posé cette question : « Comment fait-on pour laisser tomber le rêve de devenir parent sans ensuite vivre en regrettant ce qui aurait pu arriver ? »

Ver luisant

En réponse à une personne le critiquant, l’ancien premier ministre britannique Winston Churchill a répondu : « Nous sommes tous des vers, mais je crois être un ver luisant. » Aujourd’hui, à un match de football, j’ai été témoin d’une réaction différente, mais de plus en plus commune, à une critique. Au lieu de tenter de redresser la situation avec humour et grâce, un groupe de parents a pratiquement pris d’assaut le terrain lorsqu’un arbitre a sanctionné un joueur de leur équipe. Lorsque le joueur a répliqué impoliment à l’arbitre, les parents ont crié : « Bien dit ! Tu avais raison, et tu dois le faire savoir à l’arbitre ! » Plus le garçon était impertinent, plus les parents l’encourageaient bruyamment. Ce faisant, ils ont démontré leur ignorance et leur mépris du commandement fondamental de Dieu : « Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes » (1 PI 2.13).

Finie, la captivité !

Après avoir participé à mon atelier en milieu de travail, un homme d’âge moyen est venu me dire : « Je suis chrétien depuis presque toujours, mais je me déçois continuellement moi-même. Pourquoi est-ce que je semble incapable d’arrêter de faire ce que j’aimerais mieux ne pas faire pour faire plutôt ce que je sais devoir faire ? Dieu ne se lasse-t-il donc jamais de moi ? » Deux hommes se tenant à mes côtés me donnaient eux aussi l’impression de désirer ardemment entendre ma réponse.

Passer ses rêves au crible

Ce souvenir est intact. Ma femme, Merryn, et moi étions assis à discuter d’un sujet douloureux.

Vous avez de la valeur

Après la mort de ma belle-mère, ma femme et moi avons découvert, cachés dans le tiroir d’une commode de son appartement, des cents américains frappés à l’effigie d’un Amérindien. Elle ne collectionnait pas à proprement parler les pièces de monnaie, mais elle vivait dans une région où ces cents circulaient et elle en avait accumulé quelques-uns.

La gentillesse de Noël

Mon fils a vécu ses premiers dix ans sous le climat chaud de l’Afrique de l’Est. Pour son dixième anniversaire, j’ai utilisé des « air miles » et l’ai emmené dans l’ouest des États-Unis pour qu’il voie la neige. Des amis nous ont gracieusement prêté leur maison pendant qu’ils étaient en vacances. Quand mon fils et moi sommes arrivés, nous n’avions qu’un code à faire pour ouvrir la porte du garage, mais à cause d’une panne de courant fortuite, elle n’a pu s’ouvrir. Il était 21 h 30 la veille de Noël… et nous étions coincés. Toute penaude, je suis allée frapper à la porte des voisins et leur ai expliqué ma situation. À ma grande surprise, la famille nous a invités à passer la soirée avec elle.

La perfection

Durant l’époque de Noël, nous avons l’impression que tout doit être parfait. Nous nous imaginons la fête parfaite, puis prenons les moyens pour y arriver. Nous cherchons les cadeaux parfaits. Nous planifions le repas de Noël parfait. Nous choisissons les cartes de souhaits parfaites et rédigeons la lettre de nouvelles parfaite. Lorsque la perfection telle que nous la concevons ne s’accompagne pas de la capacité de la réaliser, nous succombons toutefois au découragement. Le cadeau choisi avec tant de soin est peu apprécié. Le repas est trop cuit. Nous découvrons une erreur dans notre lettre après l’avoir postée. Les enfants se querellent pour avoir les mêmes jouets. Les adultes retournent à leurs vieilles disputes.

Le meilleur don

Chaque année, les jardins botaniques de notre ville organisent une représentation de Noël comme on le célèbre partout dans le monde. Je préfère la Nativité des Français. Plutôt que de nous montrer la scène traditionnelle regroupant autour de la crèche bergers et mages qui apportent de l’or, de l’encens et de la myrrhe à l’Enfant Jésus, cet étalage nous fait voir des villageois français qui apportent au divin Roi du pain, du vin, du fromage, des fleurs et autres, selon ce que Dieu leur a donné de produire. Cela me rappelle que, dans l’Ancien Testament, Dieu avait commandé qu’on apporte les prémices de son travail à la maison de l’Éternel (EX 23.16‑19). Cette scène nous enseigne que tout ce que nous avons provient de Dieu ; nous ne pouvons lui offrir que ce qu’il nous a donné.

Le Dieu des surprises

Les anges ont-ils été surpris quand Dieu a esquissé l’univers ? Ils l’ont surement été lorsqu’ils ont vu le premier oiseau prendre son envol et le premier humain cligner des yeux. Ils ont surement été aussi surpris lorsqu’ils ont vu Dieu lui-même fabriquer des vêtements pour couvrir la honte de l’homme déchu (Ge 1–2 ; 3.21).

Mesurer sa propre valeur

Nous avons tendance à nous surestimer et à gonfler nos qualités. Récemment, des chercheurs ont demandé à près d’un million d’étudiants de dernière année du lycée d’évaluer leurs compétences en leadership. De ce nombre, 70 % se sont jugés supérieurs à la moyenne, alors que seulement 2 % ont qualifié leurs compétences en leadership d’inférieures à la moyenne. Selon une autre étude, 94 % des professeurs d’université ont estimé que la valeur de leur travail est supérieure à la moyenne. Les psychologues appellent ceci l’effet de « supériorité illusoire » – se croire meilleur que ce que l’on est en réalité.