En réponse à une personne le critiquant, l’ancien premier ministre britannique Winston Churchill a répondu : « Nous sommes tous des vers, mais je crois être un ver luisant. » Aujourd’hui, à un match de football, j’ai été témoin d’une réaction différente, mais de plus en plus commune, à une critique. Au lieu de tenter de redresser la situation avec humour et grâce, un groupe de parents a pratiquement pris d’assaut le terrain lorsqu’un arbitre a sanctionné un joueur de leur équipe. Lorsque le joueur a répliqué impoliment à l’arbitre, les parents ont crié : « Bien dit ! Tu avais raison, et tu dois le faire savoir à l’arbitre ! » Plus le garçon était impertinent, plus les parents l’encourageaient bruyamment. Ce faisant, ils ont démontré leur ignorance et leur mépris du commandement fondamental de Dieu : « Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes » (1 PI 2.13).

Bien que je n’aie jamais parlé irrespectueusement à un arbitre (et que j’espère ne jamais le faire), ce que j’ai vu ce matin m’a amenée à réfléchir à des moyens de régler les malentendus avec maturité.

En nous appuyant sur la puissance et la grâce que Jésus nous a accordées, donnons-nous comme but de suivre les principes bibliques suivants dans nos interactions avec les gens, que ce soit en personne ou sur les médias sociaux :

Rechercher la sainteté. Cela signifie que notre corps (et surtout notre bouche qui peut soit édifier, soit détruire) doit être « un sacrifice vivant » (RO 12.1).

Être humble et honnête. « [Je] dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun » (RO 12.3).

Respecter les autres croyants puisque « nous sommes tous membres les uns des autres » (V. 5).

Les malentendus sont chose commune, mais faisons en sorte que nos paroles et nos réponses réfléchissent la grâce que Dieu nous a accordée !