Au creux de la vague
C.S. Lewis et son frère plus âgé, Warren (Warnie), ont fréquenté Wynyard, un pensionnat pour garçons, pendant plusieurs semestres. C’était un endroit inhospitalier, dont le directeur était un homme cruel qui rendait la vie intolérable à tous. Quelques décennies plus tard, Warnie a écrit, en bon pince-sans-rire : « J’ai maintenant dépassé le cap des 64 ans et je n’ai jamais vécu de situation où le simple fait de penser que je m’y trouvais déjà mieux qu’à Wynyard ne m’ait consolé. » La plupart d’entre nous se souviennent d’une période éprouvante et sombre qui, lorsqu’ils y pensent, leur fait reconnaître que la vie est plus facile à présent.
Pas de pois !
Lorsque nos enfants étaient jeunes, l’un d’eux a dit catégoriquement : « Non ! » quand nous lui avons passé les pois à l’heure du souper. « Non, quoi ? » lui avons-nous demandé. Nous espérions entendre : « Non, merci ! », mais il a plutôt dit : « Non, pas de pois ! » Cela a entraîné une discussion sur l’importance des bonnes manières. En fait, nous avons eu de telles discussions à maintes reprises.
Notre identité
Dans son autobiographie, Corrie ten Boom décrit les conditions dans lesquelles sa soeur, Betsie, et elle ont vécu pendant leur incarcération dans un camp de concentration nazi, au début des années 1940. Une fois, elles ont dû se dévêtir lors d’une inspection. Tandis qu’elle faisait la queue, Corrie s’est sentie salie et abandonnée. Tout à coup, elle s’est souvenue que Jésus était nu sur la croix. Frappée d’émerveillement et d’adoration, Corrie a murmuré à sa soeur : « Betsie, ils ont aussi pris les vêtements du Seigneur. » Betsie en a eu le souffle coupé : « Et dire que je ne l’ai jamais remercié ! »
Demoiselle sexy
Il y a peu de temps, ma femme, Miska, et une amie se sont donné rendez-vous dans un café. Alors qu’elles étaient assises sur la terrasse, un homme portant un feutre allait et venait dans leur direction. Il entrait dans le salon de coiffure d’à côté et ressortait quelques minutes plus tard pour draguer les femmes en leur faisant un sourire ou en leur glissant quelques mots. Il tentait de les séduire. Au dernier tour, il s’est arrêté pour glisser une note adressée à « demoiselle sexy ».
L’île Charity
L’île Charity est la plus grande des îles de la baie Saginaw ; elle se situe dans les eaux du Michigan, dans le lac Huron. Durant de nombreuses années, elle a possédé un port sûr et un phare pour aider à la navigation. Des marins lui ont donné son nom, puisqu’ils croyaient qu’elle se trouvait dans cette baie « grâce à la charité de Dieu ».
Bénissez l’Éternel
Avez-vous déjà chanté le chant inspirant de Matt Redman « 10 000 Reasons » (Mille et une raisons) ? En voici le début : Bénis Dieu ô mon âme, ô mon âme, Rends gloire à son saint nom. Oh, chante comme jamais, Ô mon âme. Je louerai son saint nom. Matt a dit s’être basé sur le Psaume 103 pour écrire cette chanson qui énumère de nombreuses et diverses raisons de bénir le Seigneur. Vous demandez-vous ce que signifie « Mon âme, bénis l’Éternel ! » au verset 1 ?
Prier avec colère
Les voisins n’ont probablement su que penser en m’observant de leurs fenêtres, un certain jour d’hiver. Debout dans mon entrée, je tenais une pelle avec laquelle je m’attaquais furieusement à un bloc de glace s’étant formé juste sous les gouttières. Chaque coup de pelle s’accompagnait d’une prière du genre : « Je n’en peux plus. » « Tu ne peux t’attendre à ce que je fasse cela ! » Aidante naturelle, j’assumais de nombreuses responsabilités, et ce bloc de glace avait fait sauter mes plombs.
Cela en valait-il la peine ?
Dans le film Jusqu’au bout du rêve, après que Ray Kinsella ait construit un terrain de baseball dans son champ de maïs en Iowa, des événements miraculeux se produirent. Un par un, des anciens joueurs décédés de la ligue majeure de baseball apparaissaient miraculeusement parmi les plants de maïs et se mettaient à « jouer à la balle ».
Cachée dans mon coeur
Je m’habitue à lire des magazines numériques. J’aime épargner des arbres et, de plus, je n’ai pas besoin d’attendre qu’on me livre la revue par la poste. Les éditions imprimées me manquent cependant parce que je ne peux plus passer mes doigts sur les feuilles lustrées ou en découper mes recettes favorites.
La puissance du pardon
Que seriez-vous prêt à faire pour suivre Dieu ? Aimer les autres ? Absolument. Vendre tous vos biens et donner votre argent aux pauvres ? C’est fait. Qu’en est-il de pardonner à la personne qui vous a fait du tort ? Euh ! C’est une question difficile. Êtes-vous sûr que je doive le faire ?