Il y a peu de temps, ma femme, Miska, et une amie se sont donné rendez-vous dans un café. Alors qu’elles étaient assises sur la terrasse, un homme portant un feutre allait et venait dans leur direction. Il entrait dans le salon de coiffure d’à côté et ressortait quelques minutes plus tard pour draguer les femmes en leur faisant un sourire ou en leur glissant quelques mots. Il tentait de les séduire. Au dernier tour, il s’est arrêté pour glisser une note adressée à « demoiselle sexy ».
Une partie de moi voulait lui mettre mon poing dans la figure, mais aussi lui serrer la main. Bien que j’aurais aimé qu’il lève assez son chapeau pour remarquer l’alliance de Miska, j’admire son audace. Qui mieux que moi pouvait comprendre la beauté devant laquelle il se trouvait ? J’imagine qu’avec certaines personnes, on ne peut tout simplement pas contenir son émerveillement. Mais le pauvre homme n’avait aucune chance.
Le psalmiste nous dit que lorsque Dieu jette les regards sur son peuple, il ne peut tout simplement pas contenir son émerveillement. Son visage rayonne d’un large sourire d’enthousiasme. L’amour de Dieu se manifeste envers nous librement et avec effusion.
Voici encore une meilleure nouvelle : les délices de Dieu suscitent nos propres délices. Lorsque nous débordons du plaisir que Dieu trouve en nous, nous ne pouvons nous empêcher de célébrer joyeusement. Avec le reste du peuple de Dieu, nous nous réjouissons en celui qui nous a créés, et nous sommes dans l’allégresse à cause de notre Roi (Ps 149.2). Nous dansons et entonnons des chants de louange, nous jouons de nos instruments avec passion. Comme le psalmiste l’a écrit : « [Louons] son nom avec des danses, […] [célébrons] avec le tambourin et la harpe ! » (v. 3.) En d’autres mots, nous faisons la fête ! Nous ne pouvons nous abstenir de vibrer de joie devant toutes ces bonnes choses.
Si vous voulez connaître l’émerveillement, réfléchissez (et donnez-vous) aux délices que Dieu trouve en vous : « Car l’Éternel prend plaisir à son peuple, il glorifie les malheureux en les sauvant » (v. 4).
Pourquoi vous est-il difficile de croire que Dieu trouve du plaisir en vous ? Qu’arriverait-il si vous acceptiez pleinement les délices de Dieu ?