Tag  |  Nombres

Gémir ou maugréer ?

Ravi et Prakash ont reçu un avis de licenciement de leur employeur, une compagnie d’assurance dont les effectifs ont été réduits pas son nouveau propriétaire. « Une fois de plus, c’est le petit peuple qui se fait retrancher », a soupiré Prakash. « Sont-ce là les remerciements que je reçois après 15 années de bons et loyaux services ? »

Aider à porter une charge

C’est étonnant tout ce que l’on peut transporter sur un vélo. L’adulte moyen muni d’une remorque spéciale (et ayant un peu de détermination) peut utiliser un vélo pour remorquer une charge de 136 kilos à 16 km/h. Le seul problème : remorquer une charge plus lourde impose une progression plus lente. La personne qui remorque des équipements professionnels ou des biens personnels pesant 272 kilos ne pourrait progresser qu’à 13 km/h.

Regardez la frange

L’auteur à succès Chaim Potok a commencé son roman intitulé L’Élu en décrivant un match de base‑ball entre deux équipes juives se déroulant à New York. Reuven Malter, le personnage principal du livre, remarque que l’uniforme de l’équipe adverse comporte un accessoire unique : une frange ressemblant à quatre cordes sortant au bas du polo de chaque joueur. Reuven reconnaît dans cette frange le signe d’une obéissance stricte aux ordonnances de Dieu apparaissant dans l’Ancien Testament.

Mauvaises habitudes

Notre petite fille a toujours préféré dormir à plat ventre sans oreiller. Mais l’hiver dernier, elle a développé une maladie des sinus, et la seule façon d’arrêter sa toux pendant la nuit était de la coucher sur le côté la tête sur un oreiller. Ses six années à dormir à plat ventre sans oreiller sont devenues une habitude qui l’empêchait de rester dans cette position surélevée plus que quelques instants avant qu’elle ne se tortille et s’endorme sur le ventre.

FOURMIS EN QUÊTE D’UN DOMICILE

Selon des chercheurs de l’Université de Bristol, il se pourrait que la temnothorax rugatulus réussisse mieux que nous dans l’immobilier. Les chercheurs ont découvert que ces fourmis européennes se servaient d’éclaireurs pour vérifier continuellement les conditions de vie de leur colonie. En employant des aptitudes sociales assez complexes pour étonner les scientifiques, ces fourmis travaillent ensemble pour trouver le bon milieu de vie, obscur et sûr, où leur reine et ses larves seront le mieux.

LE MONDE INVISIBLE

Saviez-vous que le nombre de microbes qui se trouvent sur une seule de vos mains dépasse celui de la population mondiale ? Ou encore qu’un espace de la taille du chat d’une aiguille pourrait contenir des millions de microbes ? Ces organismes vivants monocellulaires sont trop petits pour que nous les voyions sans microscope ; ils vivent pourtant dans l’air, le sol, l’eau et même dans notre corps. Nous interagissons constamment avec eux, bien que leur monde transcende complètement nos sens.

Un bon conflit

Plusieurs chrétiens sont passés maîtres dans l’art d’éviter les conflits. Peut-être que nous confondons « Heureux ceux qui procurent la paix » (Mt 5.9) avec « heureux ceux qui évitent les situations désagréables ». Mais les conflits et les confrontations ont tissé leur chemin à travers l’étoffe de la Bible.

Quand les murs tombent

Chaque lundi soir vers 20 h 30, les murs de ma maison se mettent à vibrer. Loin des secousses des tremblements de terre, ma maison vibre plutôt sous l’effet des louanges de mon mari et de jeunes hommes de son groupe. Assise à l’étage, j’aime écouter leurs voix graves résonner dans toute la maison. C’est la mélodie de la puissance.

ADIEUX !

Lorsque Max Lucado a participé à un triathlon demiIronman, il a fait l’expérience du pouvoir néfaste des plaintes. Voici ce qu’il en a dit : « Après la nage de 2 km et la randonnée à vélo de 90 km, il ne me restait plus beaucoup d’énergie pour la course de 21 km. Pas plus qu’il n’en restait au participant qui courait à mes côtés. Il m’a dit : "C’est l’horreur. Cette course est la décision la plus stupide que j’aie jamais prise." À cela, j’ai répondu : "Adieu!" » Max savait que, s’il l’écoutait trop longtemps, il se mettrait à lui donner raison. Si bien qu’il lui a fait ses adieux et a continué de courir.

SUIVRE LE MAÎTRE

Lors d’une exposition canine tenue près de chez moi, j’ai regardé parader un corgi du Cardiganshire nommé Trevor. Au commandement de son maître, il s’éloignait de plusieurs mètres à la course et revenait immédiatement, il sautait des clôtures et il identifiait des objets au seul moyen de son odorat. Au terme de chaque exercice, il s’assoyait aux pieds de son maître pour attendre d’y recevoir d’autres instructions.