Chaque lundi soir vers 20 h 30, les murs de ma maison se mettent à vibrer. Loin des secousses des tremblements de terre, ma maison vibre plutôt sous l’effet des louanges de mon mari et de jeunes hommes de son groupe. Assise à l’étage, j’aime écouter leurs voix graves résonner dans toute la maison. C’est la mélodie de la puissance.

L’adoration est puissante, et le livre des Actes (16.16-26) rapporte comment Paul et Silas, emprisonnés pour avoir prêché et pratiqué la liberté de Christ, endurent leurs chaînes en chantant la grandeur de Dieu. La terre elle-même y va de sa réponse, démontrant que notre adoration du seul vrai Dieu peut démolir les forteresses des ténèbres de nos vies. Ce n’était pas la première fois que Dieu faisait tomber des murs.

Les murailles écroulées de Jéricho étaient devenues un symbole reconnu de ce qui peut être accompli grâce à la puissance des louanges et de l’obéissance (Jos 6.1-20). Ironiquement, le jour où les murs sont tombés, ce n’était pas la première fois que les Israélites avaient mis les pieds dans la région. Nombres 22 cite la première génération d’Israélites qui est sortie d’Égypte et qui, à un moment donné, a campé tout juste de l’autre côté du fleuve les séparant de la ville. Malheureusement, les Israélites de la première génération n’étaient pas destinés à connaître la victoire.

Balak aurait pu se mettre en colère et les maudire. Mais même un roi déterminé à les détruire ne pouvait rompre les promesses de Dieu. Leur chute s’est faite plus simplement. Ils ont succombé à la séduction, puis au culte de soi (25.1-3).

La promesse leur a été refusée parce qu’ils n’ont pas laissé l’Esprit de Dieu les conduire. Le choix nous appartient : laisserons-nous la chair nous guider ou serons-nous témoins d’un miracle alors que les murs tombent ?