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Offensés par Jésus

En 2014, un homme muni d’une arme de poing a ouvert le feu lors d’une rencontre dans un hôpital avec son travailleur social et un psychiatre. Malheureusement, le travailleur social a été mortellement blessé, tandis que le psychiatre, qui a riposté avec sa propre arme à feu, s’en est sorti avec des blessures mineures. Le tireur, maîtrisé sur place, dit avoir ouvert le feu parce que la politique « fusils interdits » de l’hôpital l’avait offensé.

Le rugissement du diable

Une confession protestante propose une nouvelle liturgie pour le baptême des enfants. Lors de l’ancienne cérémonie, on posait aux parents, au parrain et à la marraine deux questions : « Rejetez-vous le diable et toute rébellion contre Dieu ? » et « Vous repentezvous des péchés qui nous séparent de Dieu et de notre prochain ? » Dans la nouvelle liturgie, les deux questions sont résumées en une seule : « Rejetez-vous le mal sous toutes ses formes ainsi que ses promesses vaines ? »

Le même Jésus

Dans le livre de C. S. Lewis Le Prince Caspian, les enfants Pevensie sont appelés une fois de plus à quitter notre monde pour celui de Narnia – cette fois, pour aider le prince Caspian. Au début, Lucy est la seule de tout Narnia à pouvoir entendre et voir Aslan, le grand lion et roi créateur de Narnia. Au départ, elle n’en a que des visions fugitives, mais après peu de temps, elle est certaine de pouvoir le voir clairement.

Un « Jésus kitsch »

Le « Jésus kitsch » est très populaire. Sur les tableaux et les affiches, il a toujours les dents blanches et droites, un teint resplendissant, de beaux yeux bleus et brillants, et de longs cheveux ondoyants. Il apparaît souvent en flou artistique, assis au soleil dans une paisible campagne, à regarder affectueusement l’agneau qu’il tient dans ses bras. Le « Jésus kitsch » porte de longues robes blanches, même lorsqu’il apparaît dans une scène moderne, et tient parfois un bâton de berger. Le « Jésus kitsch » est insouciant et ne plisse jamais le front. C’est le Jésus des cartes de souhaits, qui répand une odeur de lavande, un personnage mythique qui va nonchalamment par les prés.

D’ennemi à membre

En 1943, Charles Brown pilotait un avion endommagé lorsqu’il a aperçu un autre avion au bout de son aile. L’autre pilote a établi un contact visuel avec Brown et l’a escorté jusqu’à un endroit sécuritaire avant de le saluer et de repartir. L’histoire devient plus intéressante – puisque Charles Brown passait au-dessus de l’Allemagne dans un bombardier américain et que l’autre pilote était un as de l’aviation nommé Franz Stigler ! Stigler a traité Brown en ami, même s’ils étaient supposés être ennemis.

Le pain qui rassasie

J’ai appris à réciter la prière du Seigneur à l’école primaire. Chaque fois que je disais : « Donne‑nous aujourd’hui notre pain quotidien » (MT 6.11), je ne pouvais m’empêcher de penser au pain que nous avions rarement à manger chez moi. Ce n’est que lorsque mon père rentrait de sa sortie en ville que nous avions une miche de pain. Le fait de demander à Dieu de nous donner notre pain quotidien constituait donc une prière pertinente dans mon cas.

Plus fort

Il y a cinq ans, enthousiasmés à l’idée d’entreprendre des rénovations, mon mari et moi avons décidé de carreler notre plancher de cuisine. Les carreaux sont froids pour les pieds en hiver et donnent des douleurs aux articulations en tout temps, mais ils sont si faciles à nettoyer que nous avons de nouveau choisi cette option lors de notre récent déménagement. Résistant au va-et-vient constant des gens dans la maison, ils sont robustes à un point tel que tout objet cassant qui y tombe s’y fracasse.

Le parfum de Christ

Lequel de vos cinq sens vous rappelle vos souvenirs de la manière la plus vivace ? Dans mon cas, c’est assurément mon odorat. Une certaine sorte de lotion solaire me ramène instantanément à une plage de France. La senteur de la purée au poulet évoque des visites chez ma grand‑mère lorsque j’étais enfant. Des effluves de pin me parlent de « Noël » et un certain après‑rasage me remémore l’adolescence de mon fils.

Du repos pour les affligés

Une de mes scènes préférées de la littérature met en vedette une tante bagarreuse qui affronte un mauvais beau‑père au sujet des sévices qu’il inflige à son neveu, David Copperfield. Cette scène se déroule dans le roman de Charles Dickens intitulé d’après son personnage principal.

Jésus pleura

J’étais plongée dans un livre lorsqu’une amie s’est penchée sur moi pour voir ce que je lisais. Presque immédiatement, elle s’est reculée pour me lancer un regard ahuri. « Quel titre lugubre ! » m’a‑t‑elle déclaré.