En 2014, un homme muni d’une arme de poing a ouvert le feu lors d’une rencontre dans un hôpital avec son travailleur social et un psychiatre. Malheureusement, le travailleur social a été mortellement blessé, tandis que le psychiatre, qui a riposté avec sa propre arme à feu, s’en est sorti avec des blessures mineures. Le tireur, maîtrisé sur place, dit avoir ouvert le feu parce que la politique « fusils interdits » de l’hôpital l’avait offensé.

Jésus a déjà offensé une foule composée de disciples au moyen de paroles difficiles à comprendre (JN 6.61). « [Plusieurs] de ses disciples se retirèrent, et ils n’allèrent plus avec lui » (V. 66). Qu’est-ce qui les a poussés à se désister ? Cette affirmation de Jésus : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle » (V. 54).

Ils étaient peut-être stupéfaits par ces paroles inspirant le cannibalisme, contrariés par le fait que Jésus n’allait pas être le Messie conquérant qu’ils attendaient, ou réticents à se soumettre complètement à lui, et ils se sont détournés de lui.

Évidemment, Jésus ne parlait pas de chair et de sang au sens littéral. Il ne faisait qu’exposer le manque de foi des déserteurs et leur refus de faire de sa vie et de ses voies les leurs (V. 64). Il a regardé les disciples sceptiques s’en aller et a « dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? » (V. 67.)

Nous avons tous à répondre à cette question : Abandonnerons-nous Jésus lorsque ses paroles et ses vérités offenseront les gens ? Nierons-nous ses enseignements pour éviter les conflits, la douleur et l’embarras ?

Pierre a répondu : « [À] qui irions-nous ? » (V. 68.) Jésus est le véritable Fils de Dieu qui procure la vie éternelle.

Certains, comme le tireur fou, seront offensés pour les mauvaises raisons. Mais Dieu, qui nous aidera à déclarer notre foi avec amour, fera en sorte que le message soit le point central, et non nous-même ou la façon dont nous le communiquons.