Libéré de la peur
Notre corps réagit à nos sentiments de peur et d’effroi. L’estomac noué, le cœur qui bat la chamade et le souffle court trahissent notre anxiété.
Contemplez-le
À quand remonte la dernière fois où vous avez passé du temps dans le silence à apprécier la beauté de Dieu ? Un certain artiste chrétien croit que la contemplation de sa beauté est nécessaire à la vie chrétienne. L’auteur Joseph Sunde, dans un article de blog intitulé Beauty on a Bike Ride (La beauté lors d’une promenade à vélo), a cité l’artiste Mako Fujimura : « Peut-être la meilleure chose que nous pourrions faire en tant que communauté chrétienne est de contempler notre Dieu et sa création. »
Selon toute apparence
Don est un Border‑Collie qui vit dans une ferme du South Lanarkshire, en Écosse. Avec Tom, son maître, il est sorti un matin évaluer quelques animaux. Ils se sont promenés ensemble à bord d’une camionnette utilitaire de ferme. À leur arrivée sur place, Tom est descendu du véhicule en oubliant de tirer le frein manuel. Avec Don sur le siège du conducteur, le véhicule s’est mis à descendre une pente en traversant deux voies de circulation avant de s’immobiliser en lieu sûr. Pour les automobilistes témoins de la scène, le chien semblait être sorti faire sa tournée matinale. En effet, les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être.
Libérée de la crainte
La crainte s’insinue dans mon coeur contre mon gré. Elle y crée un sentiment de désespoir. Elle me vole ma paix et ma concentration. Qu’est‑ce que je redoute au juste ? Je m’inquiète de la sécurité de ma famille ou de la santé de mes êtres chers. Je panique devant la perte d’un emploi ou la cassure d’une relation. La crainte tourne mon regard vers l’intérieur et révèle un coeur qui a parfois du mal à faire confiance.
Qu’est-ce qui vous effraie ?
En tant que moniteur d’escalade de rocher, j’ai la responsabilité d’aider les gens à surmonter leur vertige. Je leur explique que ce qui est dangereux, ce n’est pas de tomber, mais de heurter le sol. Puis je rappelle à mes clients qu’ils disposent d’un équipement de sécurité tout à fait convenable, et que les points d’ancrage sont solides – ce qui fait qu’il est impossible pour eux de tomber. Ils ont besoin de comprendre que leur esprit leur ment et qu’ils sont capables de vaincre leur sentiment de panique. Il n’est pas dangereux en soi de se tenir sur des hauteurs ; ça ne le devient que si nous ne possédons pas un équipement de sécurité adéquat. J’ai parfois du mal à les en convaincre, mais généralement ils décident d’aller de l’avant.
Nul besoin de craindre
Un vol paisible était sur le point de devenir mouvementé. La voix du pilote est venue interrompre le service des boissons pour demander aux passagers de veiller à ce que leur ceinture soit bouclée. Puis l’avion n’a pas tardé à tanguer comme un navire sur un océan démonté. Alors que les autres passagers s’efforçaient de composer avec les turbulences, une fillette n’a cessé de lire son livre tout le long. Après l’atterrissage, on a voulu savoir ce qui lui avait permis de rester si calme. Ce à quoi elle a répondu : « Mon papa est le pilote et il me ramène à la maison. »
Tactiques non conventionnelles
En 1980, une femme a pris le métro durant le Marathon de Boston. Ce n’était rien en soi, à l’exception d’un petit détail. Elle était censée courir le marathon ! Plus tard, des témoins l’ont vue se joindre à la course à environ un kilomètre de la ligne d’arrivée. Elle a terminé bien avant les autres participants féminins et, curieusement, sans être à bout de souffle ou en nage. Pendant un instant, elle a ressemblé à une coureuse.
La crainte de Pâques
Lorsque j’étais enfant, le dimanche de Pâques représentait un jour de joie et de célébrations. L’adoration fervente à l’église et le repas somptueux à la maison rendaient ce jour très heureux. Ces derniers temps, je me suis cependant mis à réfléchir au fait qu’au départ, le dimanche de la résurrection a suscité une émotion très différente : la peur.
La vue depuis la montagne
Dans la vallée de l’Idaho où nous habitons, les températures hivernales descendent parfois très bas. Nuages et brouillard viennent recouvrir le sol, y retenant l’air glacial sous des couches d’air plus chaud. Il est toutefois possible d’échapper à ce climat en empruntant une route située à proximité qui serpente jusqu’au sommet de Shafer Butter, une montagne haute de près de 2300 mètres. Pour sortir du brouillard et aboutir dans la chaleur et l’éclat d’une journée ensoleillée, il suffit donc de conduire quelques minutes. Au sommet, on peut voir les nuages qui enveloppent la vallée plus bas, et voir celle-ci sous un angle différent.
Je ne sais pas
Nous aimons ce genre d’histoire où Dieu intervient : prisonniers des circonstances, nous prions avec désespoir, et une réponse providentielle nous parvient juste à temps. Nous savons qu’elle vient de Dieu et nous le louons de bon coeur – pour un temps.