Nous aimons ce genre d’histoire où Dieu intervient : prisonniers des circonstances, nous prions avec désespoir, et une réponse providentielle nous parvient juste à temps. Nous savons qu’elle vient de Dieu et nous le louons de bon coeur – pour un temps.

Mais, tant de choses se passent dans la « zone grise » – ces périodes d’entre-deux où nos problèmes se multiplient et menacent d’éclipser la bonté de Dieu. Nous nous demandons alors : Où est-il ?

Une série de psaumes dont la paternité est attribuée à Asaph (Ps 73 – 83) traite des « zones grises » de la vie. À plusieurs reprises, le psalmiste révèle en toute honnêteté ce qui pèse sur son coeur à la vue de son peuple qui subit des sévices et des tyrans qui prospèrent.

Dans le Psaume 77, il écrit : « La nuit, mes mains sont étendues sans se lasser ; mon âme refuse toute consolation » (v. 3). Cette angoisse dégénère rapidement en résignation : « Ce qui fait ma souffrance, c’est que la droite du Très-Haut n’est plus la même » (v. 11).

Mais « je rappellerai […] » (v. 12)

Pour ceux qui ont confiance en Dieu, chaque « zone grise » correspond à un « je rappellerai ». Asaph met l’accent sur Dieu, sur ses bontés et sur sa promesse de rester notre Dieu. Nous attendons avec impatience le jour où la justice régnera. En ce jour-là, nous examinerons notre passé et réaliserons que Dieu est resté près de nous.

Malgré la peur qui transparaît dans beaucoup de ses psaumes, Asaph met l’accent sur Dieu, sur ses bontés passées et sur sa promesse de rester notre Dieu. Nous attendons avec impatience le jour où la justice régnera. En ce jour‑là, nous jetterons un regard derrière nous et verrons que Dieu était près de nous tout au long du chemin.

Chaque fois que nous ne savons pas quoi faire, nous devons choisir de laisser Dieu édifier notre foi. Lorsque le seul endroit où nous pouvons aller est à lui, nous sommes exactement là où il nous veut.