Des gestes simples
La réconciliation. Dieu souhaite que les relations soient restaurées entre les cultures, les races et les classes sociales diverses. Il est essentiel d’y travailler, mais parfois la tâche semble si énorme que nous ignorons par où commencer.
Ministère sans frontières
Je sers l’Église d’un quartier défavorisé dans une grande ville des États-Unis où la population se compose d’Afro-Américains. Il n’est pas commun pour un pasteur coréen de servir dans ce contexte interculturel, et on m’a demandé plus d’une fois ce qui m’avait amené à cette Église. Ma réponse ? « Dieu ! » Je n’ai jamais prévu servir ici, mais au fil du temps il est devenu évident que c’est Dieu qui m’y avait appelé.
Prêt à partir
Theodore Bayley Hardy, un aumônier de l’armée britannique, est l’un des non-combattants de la Première Guerre mondiale ayant reçu le plus de médailles. Sur sa pierre tombale sont gravées des lettres que la plupart des gens ne comprennent pas : VC, DSO, MC. Elles révèlent que Hardy, qui est mort de blessures qu’il a subies aux combats, a reçu pour son service la Croix de Victoria, l’Ordre du service distingué et la Croix militaire.
Des instruments choisis
Ma fille n’a que cinq ans, mais déjà elle se considère comme une « artiste ». Un jour nous discutions de pinceaux et j’en ai choisi deux que je lui ai tendus. Le premier était mince et ses poils se terminaient en pointe fine. L’autre était plus large et plus épais. Je lui ai expliqué que les artistes utilisent généralement les plus gros pinceaux pour remplir les plus grandes surfaces, alors que les petits pinceaux sont plus appropriés pour peindre de petites surfaces et pour créer des détails. Pour peindre, il faut choisir le bon outil au bon moment lors du processus artistique.
La décision d’Evie
Evie était du nombre des 25 adolescents américains d’une chorale de lycée à se rendre en Jamaïque pour y chanter, évangéliser et témoigner de l’amour de Dieu à des gens issus d’une culture et d’une génération différentes des leurs.
Une main ouverte
En 1891, à Los Angeles, on a enterré Biddy Mason dans une tombe sans nom. Cela n’était pas rare pour une femme née esclave, mais ce l’était pour quelqu’un d’aussi accompli que Biddy. Ayant gagné sa liberté en 1856, au terme d’une bataille juridique, elle a combiné ses compétences infirmières à de sages décisions d’affaires pour amasser une petite fortune. Voyant le sort des immigrants et des prisonniers, elle s’est intéressée à eux, investissant si souvent dans des oeuvres de bienfaisance que des gens se sont mis à faire la queue devant chez elle pour solliciter son aide. En 1872, sortie de l’esclavage depuis à peine seize ans, elle et son gendre ont financé la fondation de la First African Methodist Episcopal Church à Los Angeles.
Au centre
Malgré tous ses défauts et toutes ses difficultés, l’Église reste le corps de Christ – l’instrument que Dieu utilise pour faire grandir son royaume sur terre. Le pasteur et théologien de renom John Stott a écrit : « L’Église se trouve au centre du plan de Dieu. Le plan de Dieu, conçu dans l’éternité passée, mis en oeuvre tout au long de l’Histoire et amené à la perfection dans l’éternité future, ne consiste pas seulement à racheter des personnes indépendamment les unes des autres et à ainsi perpétuer leur solitude, mais plutôt à appeler son peuple à édifier son Église. »
Franchir la ligne
La communauté des sourds d’une Église américaine de taille moyenne était éprouvée. Deux de ses plus fidèles membres étaient décédés. Son interprète de longue date prenait sa retraite, et l’Église avait un nouveau pasteur.
Une vraie communication
En marchant dans mon quartier du nord de Londres, j’entends des bribes de conversation dans de nombreuses langues : polonais, japonais, hindi, serbo‑croate et italien, pour ne nommer que celles‑là. Cette diversité donne un avant‑goût du ciel, même si je n’en comprends pas un traître mot. Quand j’entends différents accents et sons en entrant dans le café russe ou le marché polonais, il m’arrive parfois de réfléchir au côté merveilleux du jour de la Pentecôte, lorsque des gens de nombreuses nations ont pu comprendre ce que les disciples de Christ disaient.
D’ennemi à membre
En 1943, Charles Brown pilotait un avion endommagé lorsqu’il a aperçu un autre avion au bout de son aile. L’autre pilote a établi un contact visuel avec Brown et l’a escorté jusqu’à un endroit sécuritaire avant de le saluer et de repartir. L’histoire devient plus intéressante – puisque Charles Brown passait au-dessus de l’Allemagne dans un bombardier américain et que l’autre pilote était un as de l’aviation nommé Franz Stigler ! Stigler a traité Brown en ami, même s’ils étaient supposés être ennemis.