Vertical et horizontal
Jean Vanier était un officier de marine accompli qui avait récemment reçu un doctorat et dont la famille jouissait d’un grand prestige (son père avait été gouverneur général du Canada). Pourtant, vivant dans le petit village français de Trosly-Breuil, Vanier se sentait seul et déprimé. Son pasteur l’encouragea à inviter deux hommes handicapés à venir vivre chez lui, et L’Arche (communauté où les handicapés et ceux que Vanier appelle les « assistants » tissent des liens d’amitié et partagent leur vie) naquit. Cinquante ans plus tard, on retrouve des communautés de L’Arche partout dans le monde.
Viser une mouche
Les aptitudes de Macarena Valdes à cartographier des mines souterraines ont contribué au sauvetage de 33 mineurs chiliens, pris au piège dans une mine lors d’une explosion, en octobre 2010. Selon Macarena, forer pour découvrir l’endroit exact où se trouvaient les mineurs se comparait à tirer du fusil sur une mouche située à plus de 700 mètres. Grâce à son expérience dans le domaine, Mme Valdes a réussi à guider la sonde jusqu’au lieu où étaient les mineurs et, ce faisant, a collaboré à leur sauvetage spectaculaire.
Notre Dieu jaloux
En 2014, un chercheur de l’Université de la Californie s’est servi d’un chien en peluche pour démontrer que les animaux peuvent être jaloux. La professeure Christine Harris a demandé à des propriétaires de chiens de manifester de l’affection au nounours en présence de leur animal. Les trois quarts des chiens se sont montrés jaloux. Certains ont tenté d’attirer l’attention de leur propriétaire ; d’autres ont voulu s’immiscer entre le jouet et l’humain. D’autres encore ont carrément essayé de mordre leur rival.
Réparer ou remplacer ?
Il fallait réparer les boiseries vieillissantes des fenêtres de notre maison. Je les ai donc grattées et poncées en y mettant par la suite du bouche-pores. J’y ai ensuite appliqué une couche d’apprêt et de la peinture beaucoup trop chère. Depuis, mes boiseries ont belle apparence et leur aspect me récompense de mes efforts. Elles n’ont cependant pas l’air neuves. La seule façon d’y parvenir serait de remplacer le vieux bois par du nouveau.
À la dérive
Adrian Vasquez faisait de grands signes frénétiques de la main à bord de son petit bateau de pêche. Un bateau de croisière était en vue ! Le moteur de son embarcation était tombé en panne et depuis deux jours, lui et ses deux amis étaient à la dérive sur l’océan loin de leur ville panaméenne. Quelques passagers du navire de croisière les ayant aperçus en ont informé les membres de l’équipage. Mais, inexplicablement, le bateau ne s’est pas arrêté pour porter secours aux trois pêcheurs. Lorsque, deux semaines plus tard, Adrian a finalement été secouru par un autre navire, ses deux amis avaient tragiquement péri.
Quelle tristesse ?
Dans la foulée de nombreuses confessions publiques de politiciens déchus, de personnalités sportives et de dirigeants d’entreprises, Paul Wilkes fait référence à la distinction pratique que fait Susan Wise Bauer : « Les excuses sont une expression de regrets : Je suis désolé. Une confession, c’est l’aveu d’une faute : Je suis désolé d’avoir commis une faute. J’ai péché. » Elle continue ainsi : « Les excuses sont adressées à un public. Les confessions impliquent un changement intérieur… qui se manifeste par des actions visibles. »
Lâcher prise
On raconte qu’un homme faisait de la randonnée lorsqu’il a glissé et est tombé d’une falaise abrupte. Désespéré, il s’est agrippé à une branche d’arbre et s’est mis à crier à l’aide. Puis, il a entendu une voix puissante lui répondre : « Oui, je suis là. » Le randonneur était fou de joie. « Qui es-tu ? » « Je suis le Seigneur. » « Ah ! merci Seigneur ! » Le randonneur a demandé à bout de souffle : « Que dois-je faire ? » « Lâche prise. » Terrifié, le randonneur ne pouvait abandonner la seule protection qu’il croyait posséder. Il a alors demandé doucement : « Y a-t-il quelqu’un d’autre là-haut ? »
Leçons de souffrance
L’image en gros plan sur l’écran géant était puissante et détaillée, de sorte que nous pouvions voir les coupures profondes sur le corps de l’homme. Un soldat le battait tandis que toute une foule excitée riait de l’homme dont le visage était maintenant couvert de sang. Les scènes apparaissaient si réelles que je pouvais presqu’en ressentir la douleur moi-même. Or, ce n’était qu’une reconstitution cinématographique des souffrances que Christ a endurées pour nous.
Un parfum et une lettre
Chaque fois que je m’approche d’un rosier ou d’un bouquet de fleurs, je suis incapable de résister à la tentation de me pencher vers une fleur pour me délecter de son parfum. La douce fragrance me met du baume au coeur et déclenche en moi une sensation de bien-être.
Accompagner
Lorsqu’un cancer du sein a été diagnostiqué chez ma soeur Carole, notre famille s’est inquiétée pour elle. Ce diagnostic, avec l’opération et les traitements associés, nous a amenés à craindre pour le bien‑être de Carole et nous a poussés à prier pour elle. Au cours des mois qui ont suivi, Carole nous a tenus au courant des défis qu’elle avait à surmonter en toute honnêteté. Nous avons néanmoins tous célébré l’annonce de la réussite de l’opération et des traitements. Carole avait amorcé sa convalescence !