Adrian Vasquez faisait de grands signes frénétiques de la main à bord de son petit bateau de pêche. Un bateau de croisière était en vue ! Le moteur de son embarcation était tombé en panne et depuis deux jours, lui et ses deux amis étaient à la dérive sur l’océan loin de leur ville panaméenne. Quelques passagers du navire de croisière les ayant aperçus en ont informé les membres de l’équipage. Mais, inexplicablement, le bateau ne s’est pas arrêté pour porter secours aux trois pêcheurs. Lorsque, deux semaines plus tard, Adrian a finalement été secouru par un autre navire, ses deux amis avaient tragiquement péri.

Dans une lettre, Paul a supplié les Corinthiens de faire demi-tour et d’agripper la « bouée de sauvetage » de la véritable foi en Jésus. Apparemment, quelques membres de l’Église avaient assisté à des services religieux païens (1 Co 10.14-22). Paul savait que leur attachement à l’idolâtrie démontrait qu’ils s’éloignaient de leur vraie croyance en Dieu. Il a demandé : « [Qu’y] a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? […] [Quelle] part a le fidèle avec l’infidèle ? » (2 Co 6.14,15.)

Un abîme sépare ceux qui sont en Christ de ceux qui ne le sont pas. Paul a utilisé la métaphore d’un temple habité par un « Dieu vivant » (v. 16). Il parlait de la pureté qui doit être présente dans nos vies grâce à l’oeuvre du Saint-Esprit (v. 6). Il a imploré les Corinthiens de se purifier « de toute souillure de la chair et de l’esprit » (7.1).

La recommandation de Paul n’était pas de se séparer totalement des incroyants, ce qui s’opposerait aux prières de Jésus pour notre ministère dans le monde (Jn 17.15,16), mais de ne pas faire partie du monde et de s’amarrer à une vie sainte en Jésus.

Connaissez-vous un croyant qui commence à dériver vers le péché et l’incrédulité ? Ne faites pas que passer à côté de lui. Jetez-lui une bouée de sauvetage !