Profondément orgueilleux
Il se croit vraiment quelqu’un ! » s’exclama mon ami au sujet d’un chrétien que nous connaissions. Nous avions cru discerner en lui de l’orgueil. En peu de temps, nous avons appris qu’il avait été trouvé coupable de quelque méfait grave. Le fait de s’élever ne lui avait apporté que des ennuis. Nous avons alors compris que nous n’étions pas à l’abri de cette tentation.
Ce n’est pas à mon sujet
Tim Keller a un jour posé cette question : « La Bible parle-t-elle essentiellement de moi et de ce que je dois faire ? Ou concerne-t-elle principalement Jésus et ce qu’il a fait ? » Le pasteur et auteur nous demande d’examiner le récit de David et Goliath. Nous avons tendance à considérer cette histoire comme un exemple de la manière dont Dieu peut nous aider à tuer les géants métaphoriques de nos vies. Keller est d’avis que c’est une erreur. Une des histoires de l’Évangile de Luc nous révèle pourquoi.
Oeuvrer pour la paix
Alors que nous roulions lentement sur une « route » à deux voies cahoteuses et ravagées par la pluie, nous avons croisé des habitations délabrées où des enfants chassaient pieds nus de petits poulets affolés. Une clôture toute simple entourait le jardin où germaient des plants de maïs et de tomates peu productifs. Des fermiers filiformes poussaient de lourds buffles qui labouraient de plus grands champs.
Des fruits !
La jeune mère soupira en cherchant avec peine de quoi préparer le goûter de sa fille de 3 ans. Regardant le panier de fruits vide sur la table de leur cuisine exiguë, elle soupira de nouveau et dit : « Si seulement il y avait des fruits dans mon panier, je me sentirais riche ! » La fillette l’entendit.
Le don du temps
En tant qu’infirmière, Geri savait qu’à tout moment elle pourrait avoir à répondre à une urgence médicale. Mais elle ne croyait pas que cela arriverait. Un jour, alors que sa famille était en vacances dans une station balnéaire, un homme près d’elle s’est soudainement évanoui. Geri a mis sa formation à exécution. Son intervention rapide a permis de garder l’homme en vie.
La tyrannie de la perfection
Le Dr Brian Goldman s’est efforcé jusqu’à l’obsession de traiter ses patients à la perfection. Dans le cadre d’une émission diffusée à l’échelle nationale, il a pourtant reconnu avoir commis des erreurs. Il a révélé le cas d’une femme qu’il avait admise aux urgences avant de décider de la renvoyer. Plus tard ce jour-là, une infirmière lui a demandé s’il se souvenait d’elle. Réadmise à l’hôpital, elle est décédée. Ce cas l’a anéanti. Il s’est efforcé d’être encore plus rigoureux, mais a fini par se rendre à l’évidence : la perfection est impossible.
Le point central
J‘étais en train de chanter avec enthousiasme avec les autres pendant le culte d’adoration lorsqu’une femme s’est mise à interpréter un solo. Je ne me rappelle pas du titre de la chanson, mais je me souviens d’avoir pensé : Quelles paroles ennuyeuses et bourrées de clichés religieux ! Ah ! Encore une bonne vieille musique chrétienne paisible. J’en redemande ! (Je l’avoue, mon sarcasme était déplacé.)
Héros décevants
Un livre paru dernièrement, qui donne une saveur fictive à une page de l’histoire des États‑Unis, présente les as de la gâchette de l’Ouest d’autrefois Wyatt Earp et Doc Holliday comme des vagabonds fainéants. Dans une entrevue qu’il a accordée sur les ondes de la National Public Radio, l’auteur a dit du vrai Earp : « Il n’a jamais rien fait de remarquable de toute sa vie. » Au fil des ans, dans les livres et les films hollywoodiens, ils sont devenus des héros. Pourtant, des récits historiques fiables démontrent le contraire.
Cuisiner avec Jess
Un matin que Lilia se préparait à travailler, Jess, sa fillette de quatre ans, s’est mise au travail elle aussi. La famille avait acheté un grille‑pain à convoyeur, et l’idée de passer des tranches de pain au petit four fascinait Jess. Quelques minutes plus tard, Lilia a découvert l’équivalent d’une miche et demie de pain tranché et grillé empilé sur le comptoir. « Je suis une excellente boulangère ! », de déclarer Jess.
Émerveillé par les lucioles
Liam et Elias, âgés de cinq et sept ans, étaient impatients de voir le spectacle de feux d’artifice. Tout enthousiastes, ils dansaient dans le champ en s’émerveillant devant les petits spectacles pyrotechniques des célébrants qui se trouvaient près d’eux. Les bombes cerise, cierges magiques, chandelles romaines et feux d’artifice rompaient la semi-obscurité.