La conférencière nous encourageait à privilégier une approche positive en tout. Et je suis d’accord avec elle, en grande partie.

Elle nous a expliqué qu’il est possible de rester positif lorsque quelque chose nous agace. Supposons que quelqu’un se gare brusquement dans l’espace de stationnement de choix juste devant vous. Prenez du recul et dites-vous : « C’est tout simplement super ! Cela me permettra de faire plus d’exercice puisque j’aurai à marcher davantage. »

Une telle approche peut nous aider à cesser de nous plaindre pour des vétilles. Cependant, certaines situations sont loin d’être « super ». Parfois, garder une attitude positive n’est pas seulement difficile, mais insensé.

En un sens, la Bible entière nous confirme que tout n’est pas parfait. Des sections complètes de l’Écriture traitent d’actes innommables : assassinats, viols, cannibalisme, trahisons, génocides – les expériences terrestres intolérables sont bien documentées.

À chaque bout de ce chaos, sur l’échelle temporelle, se trouvent un jardin éloigné et très ancien où le premier homme et la première femme ont vécu dans la perfection, et la promesse que le Créateur de ce jardin rempli de bonnes choses reviendra et renouvellera tout (Ge 2.1‑25 ; Ap 21.5). Et au milieu, tissé à même la trame de ce tissu imparfait, un thème qui nous donne une vraie raison de nous réjouir.

« Le Fils est […] le premier-né de toute la création, a écrit Paul […] et toutes choses subsistent en lui » (Col 1.15,17). « [Il] a voulu par lui tout réconcilier avec lui-même […] en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix » (v. 20).

Lorsque nous faisons confiance à Jésus, nous croyons en celui qui a mis tout cela en oeuvre. Il est venu marcher parmi nous et a offert le sacrifice parfait pour réparer les dommages que nous avions causés à sa création. Et il remettra tout en bon état. Un jour, nous pourrons dire sans ironie : « C’est tout simplement super ! »