Là où l’Est rencontre l’Ouest
Lors de sa rencontre avec des étudiants originaires de l’Asie du Sud‑Est, un enseignant d’Amérique du Nord a appris une leçon. Après avoir soumis sa classe à un test à choix multiples, il a découvert à sa grande surprise que ses élèves avaient laissés de nombreuses questions sans réponse. En leur rendant leurs examens corrigés, il leur a suggéré de tenter de répondre à toutes les questions la prochaine fois plutôt que de laisser des questions sans réponse. Étonné, l’un de ses élèves a levé la main et lui a demandé : « Et si je tombais par hasard sur la bonne réponse ? Cela laisserait croire que je la connaissais, alors que ce n’était pas le cas. » L’élève et le professeur nourrissaient une perspective et une façon de faire différentes.
Avancer péniblement
Kellie Haddock est une femme courageuse que je connais et que j’admire depuis plus d’une décennie. En 2004, j’ai lu pour la première fois le blog qu’elle a écrit à la suite de l’accident tragique qui a coûté la vie à son mari et a causé des blessures permanentes à son bébé, Eli.
Pas lui !
David en avait tracé les plans, conçu les meubles et trouvé les matériaux. Or, même s’il avait tout prévu (Voir 1 CH 28.11‑19), la construction du premier Temple de Jérusalem est attribuée à Salomon, et non à lui. Dieu lui avait dit : « Ce ne sera pas toi » (1 CH 17.4), car il avait choisi Salomon, son fils, pour bâtir le Temple. David a réagi de façon exemplaire à ce déni divin, se concentrant sur ce que Dieu ferait plutôt que sur ce qu’il ne pouvait lui‑même faire (1 CH 17.16‑25). Nourrissant une attitude de reconnaissance, il a tout fait pour rallier des hommes capables à la cause de la construction du Temple sous Salomon (Voir 1 CH 22).
Se concentrer
En 1977, Chris Bonington et Doug Scott sont devenus les premiers alpinistes à atteindre le sommet du notoire Ogre situé au Pakistan. Lors de leur descente, toutefois, Doug a glissé et s’est brisé les deux jambes. Chris a aussi eu un accident lors duquel il s’est fracturé plusieurs côtes. Doug, qui a rampé pendant douze jours en affrontant les rochers, la neige et la glace pour se rendre au pied de la montagne, a affirmé y être arrivé en ne se concentrant que sur « une chose à la fois, par exemple un amas de roches ou une cime. Je m’y rendais, puis je pensais à la prochaine étape, parce que de penser à tout le trajet c’était trop angoissant. » Étonnamment, les deux hommes ont survécu.
Sa merveilleuse face
Mon fils de quatre ans est un véritable moulin à paroles et à questions. Je me plais à parler avec lui, mais il a acquis la fâcheuse habitude de me parler en ayant le dos tourné. Je dois souvent lui rappeler : « Je ne t’entends pas, regarde‑moi quand tu me parles s’il te plaît. »
Seul
Les idées noires caractéristiques de la dépression clinique ont envahi Leigh lorsqu’elle s’est assise sur le bord du lit avec un revolver à la main. Des voix la tourmentaient et lui disaient d’appuyer sur la détente. Cette épouse et mère chrétienne savait que tout cela n’était pas souhaitable, mais la maladie qui la consumait brouillait son esprit. Mis à part son mari et son médecin, personne n’était au courant de son combat quotidien. Leigh a tranquillement baissé son fusil et est sortie de la chambre. Elle a choisi de demander de l’aide aux autres et de leur confier son histoire.
Bercé et consolé
Mon amie m’a accordé le privilège de tenir sa fillette de quatre jours dans mes bras. Peu après l’avoir prise, le bébé s’est mis à regimber. Je lui ai alors pressé la tête contre ma poitrine, et j’ai commencé à la bercer en fredonnant doucement pour la calmer. Malgré mes efforts redoublés et mon expérience parentale d’une décennie et demie, je ne suis pas parvenue à l’apaiser. Comme elle s’agitait de plus en plus, j’ai fini par la remettre entre les bras de sa mère, qui ne demandait pas mieux que de la reprendre. La paix a alors envahi la petite presque instantanément ; ses larmes se sont taries et son corps minuscule s’est détendu dans la sécurité qu’elle ressentait déjà. Mon amie savait pertinemment comment tenir et caresser son enfant pour apaiser sa détresse.
En faire plus
Trois jeunes garçons avaient élaboré une façon d’amasser assez d’argent pour s’acheter chacun une bicyclette neuve. Leur stratégie consistait à appeler leurs voisins et à leur offrir de faire des travaux d’entretien ou de faire des courses en échange d’un peu d’argent.
À quoi tient notre réputation ?
On a érigé en Chine une pierre commémorative sur le terrain d’un ancien camp de prisonniers japonais où un homme est mort en 1945. On peut y lire : « Eric Liddell est né à Tianjin de parents écossais en 1902. Sa carrière a atteint son apogée lorsqu’il a remporté la médaille d’or au 400 mètres lors des Jeux olympiques d’été de 1924. Il est revenu en Chine pour travailler comme enseignant à Tianjin. […] Il a passé sa vie entière à encourager les jeunes à apporter leurs meilleures contributions à l’avancement de l’humanité. »
Un cowboy solitaire ?
Dans mon pays, on a en estime l’« individualisme farouche », l’idée que les gens forts font les choses par eux-mêmes. L’icône de cette valeur particulière était le Lone Ranger, un cowboy fictif très connu de la radio et du grand écran ; un héros masqué solitaire qui protégeait les gens contre le mal. Il est toutefois intéressant de noter que le Lone Ranger était rarement seul. Il possédait un cheval fidèle nommé Silver et un compagnon loyal nommé Tonto. De ce fait, le supposé cowboy « solitaire » possédait plus d’amis que bien des gens !