Mon ami Cameron ne partageait pas mes croyances spirituelles. Il était ouvertement opposé au christianisme et à certains de ses principes moraux. Un jour, à mon ancien travail, il a tenu un séminaire sur la violence familiale et en a profité pour critiquer la Bible. Sa « corrélation » était illogique et inappropriée. Le livre qui dit que le mari « doit aimer sa femme comme son propre corps » et qui dit aux pères : « [N’irritez] pas vos enfants » n’approuve pas la violence au foyer (ÉP 5.28 ; 6.4).

Heureusement, un superviseur est intervenu avant moi, sinon j’aurais eu à m’excuser pour mes propos. Ce même jour, toutefois, j’ai déposé une plainte formelle qui suggérait une façon d’approcher le sujet à l’avenir.

Peu de temps après, j’ai lu une lettre venant d’un implanteur d’églises d’un autre pays. Il parlait d’un groupe qui plaçait d’énormes enceintes acoustiques à l’extérieur de leurs églises pour essayer de déranger les chrétiens pendant qu’ils adoraient et pour leur chercher querelle. Le pasteur ne demandait qu’une chose : « S’il vous plaît, aidez-moi à prier pour que nos membres se rappellent les enseignements de Jésus et qu’ils focalisent sur la même chose que lui. » Ses mots m’ont touché et ont ouvert mes yeux. L’Écriture nous dit : « Bénissez ceux qui vous persécutent » (RO 12.14). Ces bonnes gens étaient à la limite de la véritable persécution. Je ne m’en approchais aucunement.

J’ai pensé à l’agacement que me causait un collègue de travail. J’ai considéré la violence possible à laquelle étaient confrontés les membres de ces églises. La différence était significative. J’ai demandé au Saint-Esprit de changer ma disposition de coeur. Puis, j’ai prié pour que la paix de Dieu soit sur cet implanteur d’églises et sur ces chrétiens qui se trouvent dans un autre hémisphère. J’ai aussi prié pour Cameron. Lui aussi a besoin de Jésus.