En 1952, Roger Bannister est le favori du 1500 m aux Olympiques de Helsinki. Il projette de prendre sa retraite s’il gagne l’or, mais l’horaire inhabituel des Jeux diminue ses chances de gagner, et il termine en quatrième place. Toutefois, sa déception ne l’incite pas à abandonner, mais à continuer de compétitionner. Deux ans plus tard, il changera l’Histoire du sport. Le 6 mai 1954, sur la piste Iffley Road à Oxford en Angleterre, Roger Bannister deviendra le premier homme à courir le mille (1609,34 m) en moins de quatre minutes.
Jacques nous encourage à nous servir de nos déceptions et de nos difficultés pour stimuler notre foi et faire croître notre patience (JA 1.3). Et lorsque la patience accomplira parfaitement son oeuvre, nous deviendrons « parfaits et accomplis », et nous ne manquerons de « rien » (V. 4).
Ce n’est toutefois pas en réagissant aux épreuves avec mécontentement et en nous apitoyant sur notre sort que nous développerons le caractère que Dieu désire voir en nous. Si nous résistons avec joie et patience aux épreuves et aux tentations, nous serons bénis (V. 12).
Dieu accorde peu de valeur aux réussites et à la richesse, puisqu’elles ne nous rendent pas nécessairement humbles et patients (V. 10,11). Au contraire, il élève ceux que les difficultés ont rendus humbles ; ils recevront la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l’aiment (V. 9,12). Nous méprisons la douleur et les difficultés, mais Dieu peut les utiliser pour nous faire du bien – elles font partie des dons parfaits qu’il nous accorde pour nous rendre semblables à lui (V. 17).
Si Roger Bannister avait abandonné la course à la suite des Jeux de Helsinki, il ne serait jamais devenu le premier homme à courir le mille en moins de quatre minutes. C’est en Dieu que nous trouvons tout ce dont nous avons besoin pour transformer nos déceptions en occasions de grandir.
Quelles déceptions vivez-vous en ce moment ? Comment Dieu peut-il les utiliser pour approfondir votre foi et vous aider à grandir ?